La formation du Collectif pour une loi sur l’\u00e9limination de la pauvret\u00e9 s’inscrit dans la continuit\u00e9 du travail et des efforts de nombreuses personnes et organisations qui, depuis plusieurs ann\u00e9es, \u0153uvrent \u00e0 contrer la pauvret\u00e9 et \u00e0 faire progresser la justice sociale au Qu\u00e9bec.<\/p>\n
Voici un bref r\u00e9sum\u00e9 des moments et \u00e9v\u00e9nements importants qui tissent la toile de fond de la naissance du Collectif:<\/p>\n
La base de discussion mise au jeu par le CAPMO en 1997 ne reste pas lettre morte. En effet,plus de 1 200 personnes issues de tous les milieux, dont plusieurs vivent la pauvret\u00e9, appuient alors l’id\u00e9e et reconnaissent que le texte propos\u00e9 pourrait constituer une bonne base de discussion. De m\u00eame, plusieurs organismes locaux, r\u00e9gionaux et nationaux apportent leur appui et leur contribution au d\u00e9bat.<\/p>\n
Pendant ce temps, dans plusieurs r\u00e9gions, des gens, des groupes continuent \u00e0 promouvoir l’id\u00e9e, \u00e0 faire circuler le texte initial, \u00e0 l’\u00e9tudier, \u00e0 recueillir des appuis, \u00e0 donner leur opinion et \u00e0 tester les outils en pr\u00e9paration en vue de la consultation \u00e0 venir.<\/p>\n
C’est dans le sillage de cet l’int\u00e9r\u00eat qu’en janvier 1998 un Collectif multisectoriel d’organismes et de regroupements qu\u00e9b\u00e9cois se forme. D’entr\u00e9e de jeu, le Collectif pour une loi sur l’\u00e9limination de la pauvret\u00e9 se donne deux objectifs: obtenir une forte adh\u00e9sion dans la population au principe d’une telle loi et faire en sorte qu’un maximum de personnes, dont des personnes en situation de pauvret\u00e9, participent \u00e0 son \u00e9laboration.<\/p>\n
Au d\u00e9part le Collectif regroupe dix organisations :
\nATD Quart Monde, Le Carrefour de pastorale en monde ouvrier (CAPMO), la Centrale de l’enseignement du Qu\u00e9bec (CEQ), Le Centre de pastorale en milieu ouvrier (CPMO), la Conf\u00e9d\u00e9ration des syndicats nationaux (CSN), la Conf\u00e9rence religieuse canadienne – section Qu\u00e9bec (CRC-Q), la F\u00e9d\u00e9ration des femmes du Qu\u00e9bec (FFQ), le Front commun des personnes assist\u00e9es sociales du Qu\u00e9bec (FCPASQ), le Regroupement des ressources alternatives en sant\u00e9 mentale du Qu\u00e9bec (RRASMQ) et le Syndicat de la fonction publique du Qu\u00e9bec (SFPQ).<\/p>\n
Aujourd’hui, apr\u00e8s plus de deux ans d’existence, le Collectif regroupe 22 organisations, dont toutes les centrales syndicales qu\u00e9b\u00e9coises ainsi que des organisations du milieu coop\u00e9ratif, religieux, communautaire et \u00e9tudiant.<\/p>\n
Formation d’une \u00e9quipe <\/b><\/p>\n
Conscient que pour que son projet acqui\u00e8re un poids politique il lui faut prendre le temps de susciter un vaste appui dans l’ensemble de la province, le Collectif met sur pied une \u00e9quipe pour assurer la r\u00e9ussite de cette ambitieuse entreprise. C’est ainsi, qu’en janvier 1999, le Collectif engage cinq personnes (financement du Fonds de lutte \u00e0 la pauvret\u00e9 pour la partie strat\u00e9gie de citoyennet\u00e9 et \u00e9ducation populaire) pour supporter le processus d’animation, la formation d’animateurs et de multiplicateurs, la saisie et l’analyse des r\u00e9sultats des discussions qui seront men\u00e9es un peu partout. L’id\u00e9e est de permettre \u00e0 tous ceux et celles qui en entendront parler et qui le d\u00e9sireront de mettre l’\u00e9paule \u00e0 la roue.<\/p>\n
Le livre ouvert <\/b><\/p>\n
La premi\u00e8re facette de la d\u00e9marche du Collectif pour paver la voie \u00e0 une proposition de loi en bonne et du forme consiste \u00e0 consulter le plus largement possible sur la base de discussion propos\u00e9e par le CAPMO. Pour ce faire, des outils, r\u00e9unis dans une trousse d’animation, sont cr\u00e9es et distribu\u00e9s. Ils rendent possible la compilation des commentaires recueillis aupr\u00e8s de plus de 5000 personnes consult\u00e9es au cours de cette \u00e9tape, qui s’\u00e9tend de septembre 1998 \u00e0 juin 1999. De plus, pour assurer l’animation de la consultation, des multiplicateurs et multiplicatrices sont form\u00e9s. Par la force des choses, un r\u00e9seau vaste, autonome et motiv\u00e9 se forme au cours de cette p\u00e9riode et constitue, jusqu’\u00e0 ce jour, le c\u0153ur qui permet au projet de loi de vivre et d’avancer.<\/p>\n
Les dizaines de milliers de commentaires recueillis sont scrupuleusement et int\u00e9gralement compil\u00e9s dans la base de donn\u00e9es du Collectif, surnomm\u00e9e le Chaudron par l’\u00e9quipe. Cette compilation rend possible de synth\u00e9tiser la ph\u00e9nom\u00e9nale masse d’information recueillie au cours des dix pr\u00e9c\u00e9dents mois et permet au comit\u00e9 de r\u00e9daction de donner forme \u00e0 la premi\u00e8re version de la proposition de loi pour l’\u00e9limination de la pauvret\u00e9 au cours l’\u00e9t\u00e9 1999. Le Collectif fait consensus \u00e0 l’automne sur le texte de cette premi\u00e8re proposition, qui est lanc\u00e9 officiellement le 9 d\u00e9cembre \u00e0 l’occasion d’un rassemblement \u00e0 la Bourse de Montr\u00e9al.<\/p>\n
Parall\u00e8lement \u00e0 cette consultation, le Collectif fait circuler une p\u00e9tition demandant une telle loi, afin de d\u00e9montrer clairement au gouvernement l’appui que re\u00e7oit son projet. Au moment d’\u00e9crire ces lignes, le nombre de signatures recueillies s’\u00e9l\u00e8ve \u00e0 plus de 180 000, et le Collectif pr\u00e9voit d\u00e9poser la p\u00e9tition \u00e0 l’Assembl\u00e9e nationale \u00e0 l’automne 2000 lorsque 200 000 qu\u00e9b\u00e9coises et qu\u00e9b\u00e9cois auront appuy\u00e9 l’id\u00e9e que le Qu\u00e9bec se dote d’une loi cadre pour \u00e9liminer la pauvret\u00e9. \u00c0 ces appuis individuels s’ajoute l’appui de plus de 1400 organisations de tous ordres: des cuisines collectives, des paroisses, des syndicats locaux, des chambres de commerce, mais aussi 18 villes majeures du Qu\u00e9bec, plusieurs municipalit\u00e9s et municipalit\u00e9s r\u00e9gionales de comt\u00e9, ainsi qu’un nombre croissant d’instances interm\u00e9diaires dans les secteurs de la sant\u00e9, de l’\u00e9ducation et du d\u00e9veloppement local.<\/p>\n
Les sessions parlementaire populaires <\/b><\/p>\n
La premi\u00e8re \u00e9tape franchie, le Collectif et son r\u00e9seau entreprennent d\u00e8s janvier 1999 la seconde phase de sa consultation, qui met la premi\u00e8re version du texte en examen. Cette phase, qui prend la forme de sessions parlementaires populaires, est plus limit\u00e9e que la premi\u00e8re. Elle produit n\u00e9anmoins pr\u00e8s de 200 rapports de sessions qui regroupent souvent les commentaires de plusieurs personnes, voire de plusieurs groupes.<\/p>\n
Encore ici, l’ensemble des opinions \u00e9mises par les participantEs aux diff\u00e9rentes consultations sont compil\u00e9es dans une base de donn\u00e9es et sont prises en compte par le comit\u00e9 de r\u00e9daction. Ce dernier s’adjoint \u00e0 l’automne la participation d’un professeur de droit sp\u00e9cialis\u00e9 dans la r\u00e9daction des lois, qui contribue \u00e0 rendre le texte de la proposition conforme aux normes de la r\u00e9daction juridique. \u00c0 terme, le comit\u00e9 pr\u00e9sente une version qu’il veut finale.<\/p>\n
C’est le matin du 20 avril 2000 que le Collectif et des d\u00e9l\u00e9gu\u00e9s de son r\u00e9seau, r\u00e9uni \u00e0 Qu\u00e9bec en rencontre \u00e9largie, ent\u00e9rine cette version et en fait sa proposition de loi pour \u00e9liminer la pauvret\u00e9.<\/p>\n
Au grand jour <\/b><\/p>\n
Le lancement de cette version finale a lieu le 13 mai 2000 lors d’un rassemblement devant l’Assembl\u00e9e nationale qui regroupe 2000 personnes de pratiquement toutes les r\u00e9gions du Qu\u00e9bec. Au programme : chansons, discours (brefs) et revendications. Les participantes et participants adoptent par un vote \u00e0 main lev\u00e9e symbolique la proposition de loi.<\/p>\n
Un second geste symbolique est aussi pos\u00e9 en fin d’\u00e9v\u00e9nement lorsqu’un arbre en pot est remis au premier vice-pr\u00e9sident de l’assembl\u00e9e nationale. Cet arbrisseau repr\u00e9sente la proposition de loi que les personnes pr\u00e9sentes esp\u00e8rent voir grandir dans l’enceinte de l’Assembl\u00e9e nationale.<\/p>\n
Cette journ\u00e9e marque la fin de la premi\u00e8re phase de l’existence du Collectif et le d\u00e9but d’une autre partie de son mandat, \u00e0 savoir celle qui consiste \u00e0 faire de cette proposition une v\u00e9ritable l\u00e9gislation, \u00e0 transformer ce r\u00eave logique en une r\u00e9alit\u00e9.<\/p>\n
La voie de ce lancement est pav\u00e9e, deux semaines plus t\u00f4t, par le mouvement syndical qu\u00e9b\u00e9cois qui, d’une voix unanime, se range derri\u00e8re le projet du Collectif. C’est \u00e0 l’occasion du 1er, F\u00eate internationale des travailleuses et travailleurs, que vient cet appui public sous la forme d’un Manifeste pour une soci\u00e9t\u00e9 sans pauvret\u00e9, cosign\u00e9 par les pr\u00e9sident-e-s des grandes centrales syndicales (CSN, FTQ, CEQ, CSD), par le pr\u00e9sident du Syndicat de la fonction publique qu\u00e9b\u00e9coise (SFPQ), par une vice-pr\u00e9sidente de la F\u00e9d\u00e9ration des Femmes du Qu\u00e9bec, \u00e9galement repr\u00e9sentante de Solidarit\u00e9 populaire Qu\u00e9bec, et par la porte-parole du Collectif. Les signataires remettent ce manifeste en mains propres au premier ministre Lucien Bouchard le 1er mai, lors d’une rencontre o\u00f9 il est grandement question de la proposition de loi. Le chef du gouvernement promet alors de rencontrer une d\u00e9l\u00e9gation du Collectif ult\u00e9rieurement pour examiner en sa compagnie le contenu de la Proposition.<\/p>\n
Sortir, parler, convaincre <\/b><\/p>\n
S’engagent les pr\u00e9liminaires d’une \u00e9ventuelle \u00e9tape l\u00e9gislative \u00e0 l’Assembl\u00e9e nationale. D\u00e9termin\u00e9s \u00e0 voir leur proposition de loi devenir un v\u00e9ritable projet de loi et pleinement conscients que la partie est loin d’\u00eatre gagn\u00e9e, les membres du Collectif entreprennent de \u00ab\u00a0sortir, parler, convaincre\u00a0\u00bb , proposition finale en main.<\/p>\n
Cette tourn\u00e9e d\u00e9bute, dans la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 de juin par des rencontres d’information aupr\u00e8s des caucus des trois partis repr\u00e9sent\u00e9s \u00e0 l’Assembl\u00e9e nationale: le Parti qu\u00e9b\u00e9cois (PQ) qui forme le gouvernement, la Parti lib\u00e9ral du Qu\u00e9bec (PLQ) et l’Action d\u00e9mocratique du Qu\u00e9bec (ADQ). Par la suite, au d\u00e9but juin, le chef de l’Opposition officielle (PLQ) re\u00e7oit \u00e0 son tour la d\u00e9l\u00e9gation du Collectif.<\/p>\n
En marche avec les femmes <\/b><\/p>\n
Apr\u00e8s la p\u00e9riode de vacances de l’\u00e9t\u00e9, la campagne reprend de plus belle, cette fois en alliance avec la Marche mondiale des femmes contre la pauvret\u00e9 et la violence. Cette alliance prend la forme d’une participation conjointe des deux organisations \u00e0 une rencontre avec le Premier ministre Lucien Bouchard, fin ao\u00fbt 2000, et par une journ\u00e9e nationale de signatures de la p\u00e9tition du Collectif et de sensibilisation aux revendications de la Marche, \u00e0 la fin septembre. Pour le d\u00e9but de l’automne, le Collectif se met ainsi en appui \u00e0 la Marche mondiale des femmes, informant et mobilisant son r\u00e9seau autour des activit\u00e9s et des manifestations qui se d\u00e9roulent du 9 au 17 octobre.<\/p>\n
Lors de la rencontre avec le Premier ministre, le Collectif et la Marche lui demandent de s’engager dans un processus propre \u00e0 mener \u00e0 l’adoption, par l’Assembl\u00e9e nationale, de la proposition de loi pour l’\u00e9limination de la pauvret\u00e9 que le Collectif met de l’avant. Lucien Bouchard s’engage alors \u00e0 \u00e9tudier en profondeur la proposition de loi-cadre mise de l’avant par le Collectif. Devant l’ampleur du dossier et la n\u00e9cessit\u00e9 de bien arrimer toutes les dimensions soulev\u00e9es par la proposition, le Premier ministre demande du temps pour en compl\u00e9ter l’\u00e9tude.<\/p>\n
M. Bouchard est \u00e9galement invit\u00e9 \u00e0 d\u00e9montrer le s\u00e9rieux de son gouvernement en mati\u00e8re de lutte \u00e0 la pauvret\u00e9 en r\u00e9pondant positivement aux revendications qu\u00e9b\u00e9coises de la Marche, ce qu’il ne fera pas. En effet, les r\u00e9ponses gouvernementales aux demandes du mouvement des femmes sont unanimement jug\u00e9es insultantes, particuli\u00e8rement en ce qui a trait aux mesures de lutte \u00e0 la pauvret\u00e9 qui sont si minimes qu’il n’est m\u00eame pas possible de parler de geste symbolique de la part du gouvernement du Qu\u00e9bec.<\/p>\n
215 307 signatures pour un Qu\u00e9bec sans pauvret\u00e9 <\/b><\/p>\n
Pour sa part, la journ\u00e9e nationale de signatures a comme objectif de faire franchir au Collectif le cap des 200 000 appuis \u00e0 sa p\u00e9tition. Cet objectif est atteint, puisque le 13 octobre, la 200 000i\u00e8me signature est officiellement compil\u00e9e dans la base de donn\u00e9es du Collectif en pr\u00e9sence de volontaires de la r\u00e9gion et des m\u00e9dias. De mani\u00e8re tr\u00e8s appropri\u00e9e, alors que la Marche mondiale des femmes bat son plein, c’est d’un groupe de femmes de Montr\u00e9al que provient cette signature.<\/p>\n
Ce sont, en bout de compte 215 307 signatures, que d\u00e9pose le Collectif \u00e0 l’Assembl\u00e9e nationale, le 22 novembre 2000. Voulant bien marquer ce moment clef dans sa d\u00e9marche, le Collectif concocte une journ\u00e9e m\u00e9morable autant pour les personnes participantes que pour les parlementaires. Une cha\u00eene humaine haute en couleurs, form\u00e9e de 215 personnes, transmet dans 215 bo\u00eetes les plus de 215 000 signatures aux d\u00e9put\u00e9Es qui les d\u00e9poseront. Fait inusit\u00e9, ce sont trois d\u00e9put\u00e9Es de trois formations politiques rivales, mettant temporairement de c\u00f4t\u00e9 la partisanerie, qui proc\u00e8dent \u00e0 un d\u00e9p\u00f4t conjoint en chambre. Pr\u00e8s de deux cent personnes sont admises dans l’Assembl\u00e9e nationale pour assister au d\u00e9p\u00f4t, soit dans les tribunes du public ou sur \u00e9cran dans une des salles de commission.<\/p>\n
Le m\u00eame jour, de sa propre initiative, le d\u00e9put\u00e9 de Laurier-Dorion (PLQ) d\u00e9pose une motion proposant \u00a0\u00bb que l’Assembl\u00e9e nationale demande au gouvernement du Qu\u00e9bec de proc\u00e9der \u00e0 l’adoption d’une loi-cadre visant l’\u00e9limination de la pauvret\u00e9 sur la base des objets, principes et des objectifs de la proposition mise de l’avant par le Collectif pour [sic] l’\u00e9limination de la pauvret\u00e9. \u00a0\u00bb Cette motion est finalement amend\u00e9e et dilu\u00e9e par le parti au pouvoir, qui d\u00e9tient la majorit\u00e9 des voix, pour devenir la demande d’une \u00a0\u00bb strat\u00e9gie globale de lutte \u00e0 la pauvret\u00e9 \u00a0\u00bb s’inspirant de \u00a0\u00bb quelques principes \u00a0\u00bb du Collectif.<\/p>\n
En route vers le prochain budget <\/b><\/p>\n
Nullement d\u00e9mont\u00e9 par cette r\u00e9ticence gouvernementale, le Collectif commence, aussit\u00f4t la p\u00e9tition d\u00e9pos\u00e9e, la suite de sa campagne. Dans sa mire : le prochain budget du gouvernement du Qu\u00e9bec. En cons\u00e9quence le Collectif annonce des demandes budg\u00e9taires, r\u00e9clame une rencontre pr\u00e9-budg\u00e9taire au Ministre des finances et se pr\u00e9pare \u00e0 amorcer une tourn\u00e9e des r\u00e9gions du Qu\u00e9bec pour expliquer et diffuser son analyse budg\u00e9taire qui s’appuie sur les principes de sa proposition de loi.<\/p>\n
\u00c0 suivre…<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
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