Réaction du Collectif aux excuses en demi-teinte du ministre Blais
Le Soleil rapporte aujourd’hui que le ministre Blais n’aurait pas voulu être méprisant à l’égard des 290 professeurEs et chargéEs de cours universitaires qui ont fait connaître leur opposition au projet de loi 70 lundi dernier.
Malheureusement, le Collectif pour un Québec sans pauvreté constate que le ministre se sert de ces excuses en demi-teinte pour esquiver le problème de fond: le projet de loi 70 est jugé inacceptable par une quantité impressionnante d’organisations et d’individus de tous les horizons.
« On dirait que François Blais refuse de comprendre l’essentiel du message que nous avons livré hier. Ce que le Collectif a exigé en conférence de presse, aux côtés de la FFQ, du SFPQ, de la Coalition Objectif Dignité, du Parti québécois et de Québec solidaire, c’est le retrait des obligations et des pénalités du projet de loi 70. C’est ce qu’ont aussi demandé hier, par voie de communiqué, l’APTS, la CSD, la CSN, la CSQ, la FIQ, la FTQ, le Groupe des 13, le MÉPACQ, l’OTSTCFQ, le RQ-ACA, le RRASMQ, la TRPOCB, » rappelle Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté.
« De plus, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et la Protectrice du citoyen ont déjà sévèrement critiqué le projet de loi 70. Lundi dernier la FNEEQ-CSN, la FSE-CSQ et la FEC-CSQ ont aussi publiquement appuyé la démarche des professeurEs et des chargéEs de cours universitaires contre le projet de loi 70. Finalement, des éditorialistes de La Presse, du Soleil et de La Tribune ont clairement dénoncé l’approche coercitive du ministre Blais cette semaine.»
Que faut-il de plus au ministre Blais et au gouvernement pour entendre raison?