«Le début de la révolution, Monsieur Landry, ce serait une loi cadre fondée sur les droits!»
Québec, le 14 juin 2001. En entendant Bernard Landry promettre aux médias rien de moins qu’une véritable révolution en matière de lutte contre la pauvreté, le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté invite le premier ministre à prendre le mot au sérieux. « Une révolution, c’est une transformation complète de l’ordre social. Nous sommes d’accord. Il faut changer le système. Il faut mettre un stop à la croissance des écarts entre riches et pauvres et à ce qui la cause. Il faut jeter les bases d’un Québec sans pauvreté. Il faut commencer cette révolution », a signifié Vivian Labrie, porte-parole du Collectif, dans une lettre au premier ministre.