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Bonjour tout le monde ! Pendant que le ministre des Finances annonçait la pleine indexation du régime fiscal au taux de 2,43%, la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale a publié vendredi dernier le 25 novembre en fin de journée, dans un communiqué qui est un exploit de langue de bois, la décision du gouvernement, prise la veille, d’indexer les prestations des prestataires d’aide sociale jugéEs avec contraintes sévères à l’emploi à ce même taux et de n’accorder aux autres prestataires que l’indexation de 1,21 %, soit la moitié du taux.




« RENVERSEZ CETTE DÉCISION ILLÉGALE, INJUSTE ET DISCRIMINATOIRE! »
La décision annoncée vendredi dernier par le gouvernement du Québec appauvrira encore davantage les 250 000 personnes les plus pauvres au Québec, soit les prestataires de l’aide sociale jugéEs sans contraintes sévères à l’emploi, en les privant de la moitié du taux d’indexation de 2,43 % annoncé pour le régime fiscal et pour les autres prestataires. Le Collectif somme le gouvernement de renverser cette décision discriminatoire et d’une dureté sans nom.




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté refuse la décision annoncée aujourd’hui par le gouvernement du Québec de n’indexer qu’à moitié les prestations d’aide sociale des prestataires jugéEs sans contraintes sévères à l’emploi. Il somme le gouvernement de renverser cette décision, de réparer la demi-indexation effectuée en 2005 et d’indexer complètement l’ensemble des prestations d’aide sociale en 2006 au taux de 2,43 % appliqué aux prestataires jugéEs avec contraintes sévères à l’emploi.




Vous trouverez dans ce bulletin, les détails de la campagne Indexez! menée par le Front commun des personnes assistées sociales du Québec. À vous de participer!
En plus, un bref compte rendu et quelques commentaires du déjeuner entre les personnes en situation de pauvreté et des parlementaires.




Mesdames, Messieurs,
La session parlementaire de l’automne est déjà bien avancée. Dans quelques semaines, vous terminerez vos travaux avant de retourner passer le temps des Fêtes chacunE dans vos milieux. De graves injustices doivent être réparées et il faut le faire maintenant, avant la fin de vos travaux.




pour une cinquième année consécutive, un déjeuner, convoqué par le Président de l’Assemblée nationale du Québec en collaboration avec le Collectif pour un Québec sans pauvreté, a réuni des parlementaires québécoisES et dix-huit personnes en situation de pauvreté provenant de diverses régions du Québec. À cette occasion, la délégation du Collectif a pris l’angle du poids des préjugés pour placer les quinze membres de l’Assemblée nationale ayant répondu à l’invitation devant le bilan des décisions et situations de la dernière année qui avaient un impact sur les conditions de vie des plus pauvres.




Bonjour tout le monde ! Les dernières semaines ont été particulièrement effervescentes. Il y a dans l’actualité du pire et du meilleur. Et une place pour chacunE de nous. L’actualité ramène sans cesse de nouvelles manifestations de choix politiques et économiques qui augmentent les écarts. Et elle ramène aussi un lot de gestes possibles. Notre bulletin d’aujourd’hui met la table. Nous reviendrons plus en détail sur certaines actions dans les prochains numéros. Au menu : urgence d’objection, déjeuner avec les parlementaires, une trousse d’animation toute prête sur la couverture des besoins, les Journées québécoises de la solidarité internationale, les manifestes pour le Québec voulu et leurs suites.




Que de paradoxes dans la dernière semaine !
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté et de l’arrivée de la Charte mondiale des femmes pour l’humanité au Burkina Faso, partout au Québec, lundi dernier, le 17 octobre, il y a eu des événements pour continuer d’allumer la lumière rouge face au problème de la pauvreté. Partout on a dénoncé l’immobilisme du gouvernement.
Deux jours plus tard d’autres personnages extra-lucides se donnaient comme mission dans un Manifeste pour un Québec lucide de réveiller le Québec devant la «crise» des finances publiques et de la démographie. Ils et elles dénonçaient le statu quo et appelaient à des mesures… susceptibles d’augmenter encore plus les écarts et la pauvreté !




À l’occasion de la rentrée parlementaire et constatant la dégradation de la situation québécoise, le Réseau de vigilance a senti la nécessité de s’adresser directement aux parlementaires sur les sujets suivants: lutte à la pauvreté, fiscalité, santé, démocratie, services publics, négociations du secteur public.




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté rend hommage au courage des personnes qui vivent la pauvreté au quotidien. Le Collectif redit aux personnes en situation de pauvreté sa solidarité avec eux et elles devant les préjugés et les détériorations de leurs conditions de vie qu’elles subissent notamment à l’aide sociale.




Bonjour tout le monde ! Cette fois-ci c’est Lucie Chenard, de St-Jean Port-Joli, qui nous met sur la piste lors d’une animation dans le cadre de la Journée nationale des centres de femmes. Une des questions qui commencent l’animation est : «Couvrir ses besoins, ça veut dire quoi ?» Des personnes parlent comme il se doit de se nourrir, d’autres de pouvoir dormir. Et tout à coup on entend une voix, celle de Lucie, qui galope entre deux mots et qui, dans un magnifique lapsus, s’écrie : «se logeler !» Après avoir ri un bon coup, nous prenons acte. Il y a de plus en plus urgence en la demeure.




Vous avez apprécié notre feuille de faits, vous nous l’avez dit de plusieurs façons; vous avez même trouvé à l’améliorer! Hier nous avons apporté deux corrections au texte et nous avons ajouté une version en trois pages aux caractères plus gros.
Aujourd’hui, nous apportons une autre correction.




Pas d’argent? Voyons donc! Il y a de plus en plus d’argent, dans un nombre de plus en plus réduit de poches. Et à mesure que le travail citoyen attire l’attention sur l’absurdité qui grossit et sur des voies d’action plus sensées, l’idée des prochains pas fait du chemin. On va durer dans la voie choisie et avancer vers les passages obligés du possible au réalisable au réalisé.




Québec, le 24 août 2005 – Dans son mémoire sur le Projet de politique du médicament, présenté aujourd’hui en commission parlementaire, le Collectif pour un Québec sans pauvreté demande que l’assurance-médicaments soit gratuite pour les personnes à faible revenu. Il insiste particulièrement pour que le ministre de la Santé et des services sociaux, Philippe Couillard, investisse sans attendre les 60 M$ nécessaires pour donner à toutes les personnes qui ont 12 000 $ ou moins de revenu annuel l’accès gratuit aux médicaments qui leur sont prescrits.