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Alors que le salaire minimum vient d’augmenter insuffisamment, une étude montréalaise dénonce la gravité de l’emploi mal payé, une étude qui a enfin permis de parler de ce problème trop souvent tu. Cependant, il est dommage de voir que dans la même semaine nous recevons un budget fédéral qui oublie la pauvreté. Pour plus de détails, voici deux communiqués de presse du Collectif.




Même si des millions de CanadienNEs ne couvrent pas leurs besoins de base, la pauvreté est une réalité qui n’existe tout simplement pas dans le budget Flaherty-Harper 2006-2007 déposé hier. Le Collectif dénonce l’incroyable légèreté d’un budget qui met le paquet pour flatter de divers crédits les contribuables qui gagnent assez pour payer de l’impôt et qui ignore totalement les besoins des ceux et celles qui ne gagnent pas assez pour en payer, notamment les personnes seules.




Loin de faire sortir de la pauvreté comme il le faudrait, la hausse du salaire minimum de 7,60 $ à 7,75 $ l’heure annoncée pour le 1er mai 2006 par le ministre du Travail, Laurent Lessard, ne constituera même pas une indexation des salaires concernés au coût de la vie. Le simple maintien du pouvoir d’achat au salaire minimum aurait exigé une hausse de plus de 0,18 $ l’heure si on se réfère au taux de 2,43 % retenu pour indexer pleinement le régime fiscal en janvier 2006.




Bonjour tout le monde ! Le Collectif est à la recherche d’une personne pour enrichir son équipe de travail et remplacer Vivian Labrie en tant que porte-parole du Collectif, ceci pour une période de 15 mois. Nous sommes convaincuEs que notre réseau large compte des personnes talentueuses et expérimentées qui pourraient assumer avec compétence cette fonction tout en lui donnant un souffle tout à fait personnel.

Nous reportons les échéances pour la démarche «Couvrir les besoins et sortir de la pauvreté» ainsi que pour les Dollars solidaires.




Le premier ministre Jean Charest a annoncé en grandes pompes mercredi le 29 mars 2006 une Stratégie Jeunesse qui regroupe différentes actions et interventions du gouvernement du Québec relatives à la jeunesse. Les mesures ainsi regroupées auraient une valeur de 1 G$, dont environ 110 M$ sur trois ans seraient en argent neuf, un chiffre contestable dans la mesure où une partie de ces fonds «neufs» est récupérée à même des coupures ou réaffectations dans divers programmes.




Bonjour tout le monde ! Il faut se demander où vivent les rédacteurs de {La Presse} quand ils titrent aujourd’hui en grandes manchettes de lendemain de budget : « Un budget en trois couleurs», «Des mesures pour sortir du rouge», «Des mesures pour rouler plus vert», «… et pour sortir de la grisaille».




En choisissant de rembourser la dette plutôt que d’améliorer les conditions de vie des personnes aux plus faibles revenus, le gouvernement endette encore plus les générations futures qui se retrouveront avec des inégalités sociales plus criantes. Le Collectif pour un Québec sans pauvreté reçoit comme une injustice faite aux ménages les plus pauvres du Québec la décision du gouvernement d’investir dorénavant des centaines de millions de dollars pour rembourser la dette du Québec alors que ce même gouvernement a récupéré plus de 145 M$ en deux ans en coupant dans le pouvoir d’achat des ménages à l’aide sociale.




Ces outils pourraient être utiles pour quiconque voulant comprendre et analyser le budget de jeudi prochain. Ce sont des moyens que nous nous sommes donnés pour propager une certaine expertise citoyenne sur la difficile question des finances publiques.Ils sont connus de nos membres et mis à jour à chaque année. La cuvée de cette année contient :
– Un document pour l’analyse détaillée;
– Un document court pour une analyse simplifiée;
– Un document «écarts»;
– Un tableau à cocher tiré de la position du Réseau de vigilance.




Bonjour tout le monde ! L’intervention du Réseau de vigilance lundi en conférence de presse sur la question de la dette et du budget 2006-2007 prend toute sa pertinence après l’annonce hier, dans le Discours inaugural fleuve de Jean Charest, d’un projet de loi sur le contrôle de la dette et d’un Fonds des générations. Ci-joint le communiqué ainsi qu’un extrait du texte d’opinion l’accompagnant. Les deux documents sont sur notre site Internet.




Le Réseau de vigilance dénonce le marketing sur le paiement de la dette et fait connaître ses attentes en vue du budget du Québec 2006-2007: «Il faut fonder le budget du Québec 2006-2007 sur des bases plus solides qu’une opération de marketing sur le paiement de la dette». Pour le Réseau de vigilance, une coalition québécoise formée de nombreux organismes et regroupements du milieu communautaire ainsi que de sept syndicats majeurs, « la question de la dette est mal posée et le débat qui en découle, mal engagé ».




Il y a trois ans, le 5 mars 2003, la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale entrait en vigueur, moins deux morceaux, le Comité consultatif et l’Observatoire. Le 17 octobre dernier, le morceau sur le Comité consultatif a été mis en vigueur. Mercredi le 8 mars, les nominations du Conseil des ministres sur ce comité, de même que sur le bureau de direction du centre d’étude qui remplace l’Observatoire, non mis en vigueur malgré nos protestations (voir sur notre site Internet), ont été rendues publiques.




Il était temps, après trois ans, que le gouvernement nomme le comité consultatif prévu par la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Celui-ci aurait mieux fait de mettre en même temps en vigueur l’Observatoire prévu par cette même loi au lieu de nommer un centre d’étude qui remplira des fonctions similaires, mais sans les obligations légales. Le Collectif souhaite que la mise en place de ces deux nouvelles instances, dont la composition a été annoncée hier par la ministre responsable, Michelle Courchesne, contribue à l’amélioration réelle des revenus et conditions de vie des personnes en situation de pauvreté prescrite par la loi et aux changements sociaux nécessaires.




Le Collectif considère que la hausse de tarifs d’électricité annoncée cette semaine aura un impact négatif direct sur les conditions de vie des ménages en situation de pauvreté tout en constituant une forme de taxation indirecte régressive. Le Collectif en fait état dans un argumentaire et demande aujourd’hui par lettre aux trois ministres concernés comment ils ont tenu compte des articles 19 et 20 de la {Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale} et ce qu’ils entendent faire pour corriger la situation.