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Le Collectif pour un Québec sans pauvreté ne trouve pas matière à réjouissance dans ce budget censé assurer la prospérité des régions, qui ne manifeste aucun souci pour la lutte à la pauvreté, laquelle n’est même pas mentionnée dans la liste des priorités. Pourtant en 2002, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, qui donne au Québec l’objectif de se trouver d’ici 2013 parmi les nations industrialisées comptant le moins de personnes pauvres.




Le 5 février dernier, le Collectif a participé à la consultation prébudgétaire du ministre des Finances pour faire connaître son opinion sur les priorités budgétaires du gouvernement pour la prochaine année. Faisant écho au titre du document de consultation, {Des régions plus prospères} , il a intitulé sa présentation {Des régions et un Québec riches de tout leur monde}. Dès le début, le Collectif a souligné que la prospérité des régions doit nécessairement signifier celle des personnes. Il ne suffit pas d’accroître les richesses des régions, il faut que les personnes qui y vivent en profitent, plus particulièrement les personnes en situation de pauvreté.




La loi 112 instituait un Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, chargé de conseiller le ministre responsable de la stratégie gouvernementale de lutte contre la pauvreté. Il a fallu attendre trois ans avant que le Comité soit mis sur pied et que ses membres soient nommés, en mars 2006. Voilà enfin sa première publication, un document de planification et d’orientation : il énonce sa mission et ses valeurs, fait état du contexte et des enjeux de la lutte à la pauvreté et donne ses orientations pour les trois années à venir.




L’intérêt des journées {ENSEMBLE, Autrement!} est double : d’abord,diffuser et faire connaître les démarches participatives; puis, apprendre ensemble et partager nos savoirs sur ces façons de faire. Il y a une grande différence entre faire avec les personnes et faire pour
ou sans les personnes. Pour que de plus en plus de gens
pensent, décident et agissent avec les personnes en
situation de pauvreté, que ça devienne une telle habitude qu’on ne puisse plus imaginer ne pas le faire, il faut faire voir et faire vivre ces approches. Pour cela, il faut des contributions diversifiées provenant de différents milieux. {{Il y a une place à occuper!}}




Nous avons gagné ensemble la gratuité des médicaments à l’aide sociale. Cette victoire est un jalon. Mais ce que nous voulons, c’est la gratuité pour toutes les personnes qui ont des revenus inférieurs à 12 000 $/an.

De plus dans cette Soupe : nouveaux membres au Collectif et le document de planification et d’orientation du Comité consultatif.




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté se réjouit que la gratuité des médicaments soit accordée à toutes les personnes assistées sociales et aux personnes âgées qui reçoivent 94% du supplément de revenu garanti dans la politique du médicament rendue publique aujourd’hui.

Cependant cette politique ne répond pas entièrement à la revendication du Collectif d’accorder la gratuité des médicaments à toutes les personnes dont les revenus sont égaux ou inférieurs à 12 000 $/an. Toutes ces personnes ont des revenus insuffisants pour couvrir leurs besoins essentiels et ne devraient pas avoir à choisir entre se soigner ou se nourrir.




Voici une nouvelle version de notre argumentaire en faveur de la gratuité des médicaments pour les personnes ayant 12 000$ et moins par année.




Devant l’imminence de la sortie de la Politique du médicament, le Collectif pour un Québec sans pauvreté demande une rencontre d’urgence avec le ministre de la Santé et des Services Sociaux, M. Philippe Couillard. Le Collectif lutte depuis plusieurs années pour la gratuité des médicaments pour toutes les personnes assistées sociales mais aussi pour toutes les personnes dont les revenus sont inférieurs à 12 000 $ /an.




Le journal La Presse aurait eu des informations surprenantes à propos de la politique du médicament que le gouvernement québécois s’apprête à rendre publique. Le Collectif tient à rappeler sa position : que l’État accorde la gratuité des médicaments prescrits à toutes les personnes qui ont 12 000 $ et moins de revenu annuel. Les personnes à l’aide sociale et les personnes âgées ont perdu la gratuité des médicaments à l’instauration de l’assurance-médicaments en 1997; les prestataires de l’aide sociale jugéEs avec contraintes sévères à l’emploi l’ont récupérée dès 1999, alors qu’ont été révélés des cas de décès et de complications graves.




Hier, une petite délégation est allée illustrer devant l’Assemblée nationale, par une action symbolique, les manquements graves dans l’action gouvernementale en ce qui concerne la lutte à la pauvreté. Un panier de Noël a été remis au gouvernement par l’entremise d’une membre du cabinet du Premier ministre. Cette action a également permis de rencontrer la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Alors que des mesures urgentes attendent toujours une réponse favorable, les ministres
concernés ont reçu un objet représentant l’action gouvernementale réclamée par le Collectif et qu’aucune guignolée ne saurait remplacer.




La Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, a aujourd’hui quatre ans. Votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale, elle est respectée de façon très incomplète et parfois même violée. Le Plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, qui devrait la mettre en œuvre, ignore ou bafoue certains des buts qu’elle a fixés. Pour le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (M.E.S.S.), il suffit de se conformer au Plan d’action. À la suite de la présentation par la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, cet automne, du bilan de la deuxième année du Plan d’action, le Collectif tient à présenter sa propre analyse des actions gouvernementales.




Pour une troisième année consécutive, le gouvernement se targue d’indexer les prestations d’aide sociale. Il omet pourtant de dire qu’il vient encore de faire perdre du pouvoir d’achat à 213 600 ménages qui encore une fois voient leurs conditions de vie se détériorer.