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Une hausse du salaire minimum de 25 ¢/h entre en vigueur le 1er mai 2007. Compte tenu de la hausse du coût de la vie de la dernière année (1.7 %), les salariéEs au salaire minimum voient la valeur réelle de leur salaire augmentée d’un maigre 12 ¢/h, soit 250 $/an pour une personne travaillant 40 heures/semaine pendant 52 semaines. Le Collectif souligne positivement le fait que cette année la hausse du salaire minimum dépasse le taux d’inflation. Toutefois, comme il revendique qu’une personne travaillant à temps plein au salaire minimum puisse sortir de la pauvreté, cette hausse est nettement insuffisante. Le salaire minimum a perdu 22% de sa valeur sur une période de 29 ans, suite à plusieurs années sans augmentation du salaire minimum et des années où les augmentations ont été inférieures à l’inflation. Le prochain budget du Québec corrigera-t-il cette situation?




{Le Devoir} révélait la semaine dernière des coupures aux prestations d’aide sociale de personnes ayant reçu de l’aide d’unE proche. Le Collectif et ses membres ont réagi fortement dans une lettre au ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, publiée dans {Le Devoir} ce matin, où ils réclament un amendement au règlement de l’aide sociale pour préciser que l’aide en nature ou en services ne doit pas être comptabilisée comme un revenu pour diminuer les prestations.




À l’invitation du Collectif, des groupes et des personnes de partout au Québec se rassembleront, les 4 et 5 mai prochains, afin d’échanger sur les stratégies et moyens à développer, AVEC les personnes en situation de pauvreté, afin de bâtir un Québec sans pauvreté. Les journées ENSEMBLE, Autrement! sont fondées sur la conviction qu’il est essentiel d’associer les personnes en situation de pauvreté aux processus qui les concernent.

Lors d’un point de presse, le Collectif vous présentera le fruit des discussions entre les participantEs – dont des personnes en situation de pauvreté – et les premières leçons à retenir de ces deux journées.




Au mois de février dernier, alors que les rumeurs d’élections se faisaient de plus en plus persistantes, le Collectif a mis sur pied un petit groupe axé sur l’information, la discussion et la réflexion autour de la question de la lutte à la pauvreté en tant qu’enjeu électoral majeur. Ce comité de « vigile » électorale était constitué majoritairement de personnes en situation de pauvreté, jeunes et moins jeunes, politisées ou simplement curieuses de la chose politique. Une dizaine de personnes ont participé aux réunions hebdomadaires du comité, ainsi qu’à des activités ponctuelles comme l’écoute collective du débat des chefs et de la soirée des élections.




Les journées ENSEMBLE, Autrement! approchent. C’est le temps de vous inscrire si vous voulez participer, les vendredi 4 et samedi 5 mai prochains, à ces journées contagieuses et collectives.

Ces journées seront aussi l’occasion de lancer une nouvelle exposition, « Sujet: citoyenneté ».




Fruit d’un voyage à Montréal et d’un à Grand-Mère, d’une rencontre en marge du dernier Comité Avec et d’une rencontre à nos bureaux, le communiqué ci-après fait état des engagements qu’ont pris certains partis politiques face aux principes et mesures concrètes contenus dans notre plate-forme de revendications électorales. Au cours de la dernière semaine de campagne, deux positions de partis politiques sont venues menacer la poursuite de la lutte à la pauvreté. C’est le sujet d’un deuxième communiqué.




Au cours de cette dernière semaine de campagne électorale, deux sujets sont venus susciter de sérieuses craintes au sein du Collectif. Le premier concerne la volonté d’un parti de sortir 25 000 personnes de l’aide sociale. Le peu de détails sur le sujet et les déclarations contradictoires font craindre que l’on veuille davantage lutter contre les «pauvres» que contre la pauvreté. Le deuxième est la promesse d’un autre parti d’utiliser pour des baisses d’impôt la totalité des argents non rattachés à des programmes spécifiques, promis au Québec dans le dernier budget fédéral. Cette promesse nous priverait des moyens attendus depuis longtemps pour lutter contre la pauvreté. Ces deux orientations menacent l’atteinte de l’objectif de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale qui est de faire du Québec, d’ici 2013, l’une des nations industrialisée où il y a le moins de personnes pauvres.




Maintenant que le fédéral confirme son intention de verser des sommes importantes en règlement du déséquilibre fiscal, notamment en renforçant le Transfert canadien en matière de programmes sociaux, le Collectif aura à l’œil le prochain gouvernement du Québec. Selon le Collectif, les sommes reçues par le Québec devront être investies pour réparer les coupures faites dans la santé, l’éducation et les programmes sociaux à la suite du désengagement du fédéral. Elles ne peuvent servir à baisser les impôts au niveau provincial!




Nous voilà rendus au milieu de la campagne électorale provinciale. Or la lutte à la pauvreté est très rarement mentionnée par les trois partis qui se disputent le pouvoir. De plus, les partis qui portent davantage la lutte à la pauvreté se voient accorder beaucoup moins de visibilité par les médias.
Mardi dernier se tenait le débat des chefs : il n’a toujours pas été question de lutte à pauvreté ou presque. L’un des chefs a rappelé avoir accordé récemment la gratuité des médicaments à toutes les personnes assistées sociales. Un autre y est allé d’un engagement trop général sur la valeur de justice sociale. C’est insuffisant!




Le prochain gouvernement est celui de la dernière chance pour se mettre sérieusement en route vers la cible de 2013 prévue par la {Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale} : devenir une des nations industrialisées ou il y a le moins de personnes pauvres.
La plate-forme du Collectif veut provoquer un engagement concret des chefFEs de partis et des candidatEs en faveur de la lutte à la pauvreté.




Aujourd’hui le Collectif rendait publique sa plate-forme de revendications électorales. La campagne électorale est l’occasion pour tous les partis politiques de prendre l’engagement de faire de la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale une priorité de leur programme. Le Collectif croit que c’est durant le prochain mandat gouvernemental que se jouera la réussite ou l’échec de l’objectif que s’est donné l’Assemblée nationale en 2002 : faire du Québec d’ici 2013 l’une des nations industrialisées où il y a le moins de personnes pauvres, comme l’énonce la {Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale}.




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté ne trouve pas matière à réjouissance dans ce budget censé assurer la prospérité des régions, qui ne manifeste aucun souci pour la lutte à la pauvreté, laquelle n’est même pas mentionnée dans la liste des priorités. Pourtant en 2002, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, qui donne au Québec l’objectif de se trouver d’ici 2013 parmi les nations industrialisées comptant le moins de personnes pauvres.




Le 5 février dernier, le Collectif a participé à la consultation prébudgétaire du ministre des Finances pour faire connaître son opinion sur les priorités budgétaires du gouvernement pour la prochaine année. Faisant écho au titre du document de consultation, {Des régions plus prospères} , il a intitulé sa présentation {Des régions et un Québec riches de tout leur monde}. Dès le début, le Collectif a souligné que la prospérité des régions doit nécessairement signifier celle des personnes. Il ne suffit pas d’accroître les richesses des régions, il faut que les personnes qui y vivent en profitent, plus particulièrement les personnes en situation de pauvreté.