Du 1er au 7 octobre, se tient au Québec une semaine nationale d’action pour l’augmentation du salaire minimum. Cette semaine d’action, de mobilisation et de sensibilisation vise à obtenir un vaste soutien de la population par la signature d’une pétition.
Notre appel du mois de juin n’a pas porté fruit. À la veille de lancer une large campagne de signatures en appui à la couverture des besoins et à la sortie de la pauvreté, le Collectif recherche de nouveau une personne de passion et d’action pour exercer les fonctions de porte-parole et animateurE politique.
Notre automne militant est déjà amorcé. À l’agenda : les rassemblements du Forum social québécois et l’Assemblée des mouvement sociaux, des campagnes et de l’action visant à améliorer les conditions de vie des personnes les plus pauvres ici et ailleurs!
Vous trouverez également tous les documents pour soutenir la campagne du Front de défense des non-syndiqué-e-s (FDNS) pour une augmentation substantielle du salaire minimum.
Voici une communication préparée à l’occasion d’une journée de dialogue intergénérationnel sur la dette publique et sur le Fonds des générations, organisée par le Conseil permanent de la jeunesse et le Conseil des aînés, les 27 et 28 avril 2007 dernier. Quatre mois après il est toujours aussi pertinent, c’est pourquoi nous le publions. Le texte pose le problème de la dette québécoise en proposant de l’aborder comme suit : la dette totale = la dette monétaire + la dette verte + la dette sociale. Revue sous cet angle, la question se pose autrement et pourrait conduire à des stratégies prenant aussi en compte les déficits humains accumulés.
Sommes-nous toujours en marche vers un Québec sans pauvreté? L’objectif de 2013 de faire du Québec une des nations industrialisées où il y a le moins de personnes en situation de pauvreté est-il toujours dans notre mire? La Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale est-elle de plus en plus appliquée? Que deviennent les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté?
Voilà autant de questions qui se posent au seuil d’une nouvelle année qui s’annonce particulièrement chargée.
Avec ce dernier Bulletin de l’année, voici un bref bilan et des perspectives, accompagnés de nos meilleurs voeux pour l’été.
C’est aussi un appel à nous retourner les outils et les votes remplis de la démarche « Couvrir les besoins et sortir de la pauvreté au Québec » pour en compléter la compilation et l’analyse.
Jeter les bases d’un Québec sans pauvreté AVEC les personnes en situation de pauvreté… on revient toujours à cette phrase au Collectif, et ce n’est pas pour rien! À elle seule, elle conjugue notre objectif ultime et notre conviction profonde que l’avènement d’un Québec sans pauvreté doit résulter du {{Penser, Décider, Agir AVEC}} les personnes le plus directement concernées : les personnes en situation de pauvreté. Bon, c’est bien beau de le dire, mais une fois qu’on l’a dit, on fait quoi?
Le Collectif se réjouit de la modification apportée au Règlement de la loi sur l’aide aux personnes et aux familles qui exclut clairement les dons en nature et en service des revenus pris en compte pour établir la prestation d’aide financière de dernier recours d’une personne. Pour le Collectif, c’est une victoire de l’action citoyenne.
Dans cette Soupe au caillou nous revenons sur les résultats de nos journées contagieuses Ensemble, Autrement! qui ont eu lieu au début mai. Histoire que la parole des personnes en situation de pauvreté ne reste pas lettre morte.
De plus, vous y retrouverez l’appel de candidature pour le poste de porte-parole et animateurE politique.
Bonne Soupe!
Le Collectif pour un Québec sans pauvreté dénonce encore une fois les écarts qui grandissent entre les riches et les pauvres. Le Collectif dénonce aussi le fait qu’en réduisant à la fois les impôts des entreprises et des particuliers, l’État se prive ainsi de revenus pour faire face aux besoins de toute la population. Un budget qui investirait dans la lutte à la pauvreté serait payant pour tout le monde. Soyons riches de tout notre monde!
Bien que le gouvernement ait dit vouloir aider la classe moyenne, ce budget est de plus en plus généreux à mesure que les revenus des contribuables augmentent. Il n’y a pas de réel réinvestissement dans les services : l’éducation, les garderies, la santé, etc. C’est donc un budget pour les plus riches. Le Collectif pour un Québec sans pauvreté dénonce encore une fois les écarts qui grandissent entre les riches et les pauvres. Le Collectif dénonce aussi le fait qu’en réduisant à la fois les impôts des entreprises et des particuliers, l’état se prive ainsi de revenus pour faire face aux besoins de toute la population. Un budget qui investirait dans la lutte à la pauvreté serait payant pour tout le monde. Soyons riches de tout notre monde!
Voici deux outils pour soutenir l’écoute et l’analyse du budget. Ces outils sont les mêmes que ceux présentés lors du budget du 20 février 2007. Le premier fournit des informations, des questions ainsi qu’une grille pour prendre des notes durant le discours. Le second donne des points de repères sur différentes façons d’atténuer ou d’accroître les écarts entre riches et pauvres. Lors de l’écoute du budget, il faudra être particulièrement attentif aux baisses d’impôt et au dégel des frais de scolarité.
Voici une petite idée de ce qu’ont été ces deux merveilleuses journées. ENSEMBLE, Autrement! a rassemblé près de 300 personnes. Ce fut un moment fort de l’année et de la lutte à la pauvreté. Voici le déroulement et l’après présentés en deux bulletins.
QUÉBEC, le 5 mai 2007 – À l’invitation du Collectif pour un Québec sans pauvreté, près de 300 personnes, de partout au Québec, se sont réunies pour partager leur expérience du travail AVEC pendant deux journées « ENSEMBLE, Autrement! ». Travailler AVEC, c’est associer les personnes en situation de pauvreté aux actions qui les concernent. Expertes de la lutte à la pauvreté, des personnes en situation de pauvreté ont croisé leurs savoirs avec des intervenantEs et des chercheurEs. Les participantEs ont échangé sur l’importance de penser, décider et agir ensemble, avec de nouvelles approches.
On n’aura jamais autant parlé du salaire minimum qu’au cours des derniers mois, tant au Québec qu’ailleurs au Canada. La hausse du salaire minimum est un élément de la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale. De plus en plus de gens prennent conscience de l’insuffisance du salaire minimum qui ne permet pas à une personne travaillant à temps plein de sortir de la pauvreté.
