Santé et pauvreté : il faut plus qu’un constat
Le Collectif s’étonne que le groupe de travail sur le financement du système de santé ne tire pas les conséquences de ses propres constats majeurs au niveau de la pauvreté. Bien qu’il reconnaisse que la pauvreté est le principal déterminant de l’état de santé, plus important que tous les autres facteurs reconnus, notamment le tabagisme, l’hérédité, les accidents, l’exposition à divers risques, le groupe de travail n’en tire sur la prévention qu’un court chapitre de neuf pages sur les 317 de son rapport et une vague proposition : « Le groupe de travail encourage le gouvernement à poursuivre les efforts engagés dans la prévention de la maladie et la promotion de la santé ».