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Le Collectif organise pour une deuxième fois la journée Ensemble, Autrement! Plus de 150 personnes, soit des personnes qui vivent la pauvreté, des intervenantEs et des personnes qui sont solidaires de la lutte à la pauvreté, échangeront lors de cet événement. ConvaincuEs de la nécessité d’être ensemble pour avancer sur le chemin vers un Québec sans pauvreté, elles inventeront des outils créatifs qui serviront à la lutte contre la pauvreté, dans le sens de la campagne MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté.




La campagne va très bien, les cartons de pétition sont commandés en grand nombre, les appuis se manifestent, un évènement se prépare.
Au menu: une lettre aux membres de l’Assemblée nationale, les organisations qui appuient, des actions réalisées pour faire signer la pétition en grand nombre. Vous trouverez également un article sur l’avis du Comité consultatif sur la lutte à la pauvreté et l’exclusion sociale, concernant les hausses tarifaires.




C’est à partir du 1er mai que les personnes au salaire minimum pourront bénéficier de l’augmentation de 0.50 $ de l’heure qui fera passer le taux horaire régulier de 8,00 $ à 8,50 $ et le taux horaire pour les personnes à pourboire de 7,25 $ à 7,75 $. De concert avec le Front de défense des non-syndiqué-es (FDNS), le Collectif pour un Québec sans pauvreté et la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF) saluent cette hausse et soulignent l’importance de poursuivre les augmentations substantielles dans les années à venir.




Vous l’attendiez avec impatience? Hé bien, voici la deuxième édition d’ENSEMBLE, Autrement ! Elle se tiendra à Québec, au Cégep de Limoilou, le vendredi 23 mai prochain, de 9h30 à 16h30.

ConvaincuEs de la nécessité de se réunir pour travailler vers un Québec sans pauvreté, nous inventerons des outils créatifs qui serviront à la lutte contre la pauvreté, dans le sens de la campagne MISSION COLLECTIVE: bâtir un Québec sans pauvreté. Pourquoi? Parce que nous voulons mettre en oeuvre l’esprit de la loi 112, parce que nous voulons arrêter de survivre, parce que touTEs les QuébécoiSEs méritent de vivre dignement.

La clé de tout cela, c’est l’audace durable de faire AVEC!




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté ne croit pas au nouvel adage « Mieux tarifer pour mieux vivre ensemble » que le Groupe de travail sur la tarification des services publics essaie de faire passer dans la culture québécoise en lieu et place de la supposée culture de la gratuité qu’il dénonce. Lorsque le groupe de travail pose le principe de l’utilisateur-payeur et qu’il recommande de mettre de côté les considérations politiques pour arriver à des tarifications justes et équitables, il nie la mission même d’un État démocratique : créer un environnement permettant la réalisation des droits humains.




De 2005 à 2007, le Collectif a mené une vaste consultation à travers le Québec sur la question des protections sociales et de la sortie de la pauvreté. Le Collectif publie aujourd’hui l’analyse de cette consultation, qui met en évidence le savoir d’expérience des personnes en situation de pauvreté de même que la réflexion de nombreux autres acteurs sociaux. Il en ressort que le niveau des protections publiques doit être haussé pour permettre aux personnes de vivre en santé et en dignité, que le travail au salaire minimum devrait procurer un revenu suffisant pour sortir de la pauvreté et que les services publics sont essentiels pour éviter la pauvreté et garantir une vie individuelle et collective de qualité.




C’est un avis plein de bon sens et de courage que vient d’émettre le Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le Collectif pour un Québec sans pauvreté estime qu’un grand pas est fait aujourd’hui alors que le Comité, au lieu de traiter les hausses tarifaires à la pièce, affronte le véritable problème : les revenus insuffisants d’une grande partie de la population, privée des moyens de faire face à ses besoins essentiels.




Depuis un mois, l’actualité est mouvementée et cette {Soupe au caillou} en fait le bilan. Premièrement, il y a eu le rapport Castonguay, puis coup sur coup, les budgets fédéral et provincial et finalement, la semaine dernière, le ministre Sam Hamad détaillait le contenu du Pacte pour l’emploi.

De plus, vous trouverez dans cette Soupe l’annonce de l’événement Ensemble, Autrement! 2008: se mettre à l’œuvre pour bâtir un Québec sans pauvreté, ainsi que des nouvelles de la campagne MISSION COLLECTIVE.




Le Collectif est très déçu du manque de vision du gouvernement pour lutter contre la pauvreté. Après avoir considérablement diminué les conditions de vie des personnes à l’aide sociale au détriment de leur santé et de leur dignité depuis plusieurs années, le gouvernement prétend maintenant retourner ces personnes sur le marché du travail. Le gouvernement brandit une carotte que les personnes ne pourront obtenir que si elles vont travailler… dans un emploi qui ne permet pas de sortir de la pauvreté!




Le Collectif réagit au budget du Québec en faisant le constat que le gouvernement a abandonné la lutte à la pauvreté en cours de route. Les personnes à l’aide sociale, particulièrement les personnes seules et les couples sans enfants, souffrent de l’immobilisme du gouvernement. Pour la ministre des Finances, la lutte à la pauvreté se résumerait à la famille et au retour en emploi. Rien n’est prévu pour améliorer le revenu des personnes les plus pauvres de notre société. Malgré la détérioration continuelle des conditions de vie des personnes en situation de pauvreté, le gouvernement espère qu’elles sortent comme par magie de leur exclusion sociale et retournent sur le marché du travail.




Mise à jour le 12 mars 2007 – Comme à chaque année, voici deux outils pour faciliter la compréhension du budget du gouvernement québécois qui sera rendu public jeudi le 13 mars prochain. Ces outils de vigilance citoyenne permettent d’analyser le budget sous l’angle des écarts de richesse et de la lutte à la pauvreté.




Le Collectif estime que le présent budget consacre l’insensibilité de ce gouvernement à l’égard des droits des personnes exclues, marginalisées ou simplement en difficulté. Alors que depuis quelques mois des organismes d’horizons divers ont signalé l’urgence de s’engager dans la réduction des écarts, la justice sociale et le respect des droits des CanadienNEs à un revenu décent et à l’amélioration constante de leurs conditions de vie, en conformité avec les pactes internationaux dont le Canada est signataire, le gouvernement a passé outre à toutes ces recommandations – émanant notamment du Conseil national du bien-être social (CNBES).




Le Collectif s’étonne que le groupe de travail sur le financement du système de santé ne tire pas les conséquences de ses propres constats majeurs au niveau de la pauvreté. Bien qu’il reconnaisse que la pauvreté est le principal déterminant de l’état de santé, plus important que tous les autres facteurs reconnus, notamment le tabagisme, l’hérédité, les accidents, l’exposition à divers risques, le groupe de travail n’en tire sur la prévention qu’un court chapitre de neuf pages sur les 317 de son rapport et une vague proposition : « Le groupe de travail encourage le gouvernement à poursuivre les efforts engagés dans la prévention de la maladie et la promotion de la santé ».




La campagne {MISSION COLLECTIVE:bâtir un Québec sans pauvreté} reçoit un accueil enthousiaste : plus de 110 000 cartons à signer ont été commandés par des organisations et des individus de partout au Québec. Et ça continue! L’équipe du Collectif est impatiente de recevoir par la poste des dizaines de milliers de cartes signées.
De plus, dans les 2 prochaines semaines, une version anglaise du carton de la pétition sera disponible.
Dear friends, we await your orders!