QUÉBEC, le 9 novembre 2006 – Ce sont des personnes en situation de pauvreté, d’un peu partout au Québec, qui sont venues dire elles-mêmes aux parlementaires ce qu’elles pensent des mesures urgentes à mettre en place pour avancer vers un Québec sans pauvreté. Pour une sixième année consécutive, un déjeuner a été convoqué par le Président de l’Assemblée nationale du Québec en collaboration avec le Collectif pour un Québec sans pauvreté. À cette occasion, le Collectif a proposé aux parlementaires présentEs des mises en situation sur le thème « Urgence d’agir ». Pour un bref instant, les parlementaires ont eu la possibilité de se mettre dans la peau des personnes qui vivent la pauvreté.
La redistribution de la richesse, les nombreuses hausses de tarifs, les indexations partielles des prestations, la diminution du pouvoir d’achat, la gratuité des médicaments, l’accessibilité au transport, le logement, l’impossibilité de couvrir les besoins essentiels, la lutte contre les préjugés sont quelques-uns des sujets qui ont été abordés. Les échanges ont offert un aperçu des effets des décisions gouvernementales sur les conditions de vie des personnes au bas de l’échelle.
Rappelons-nous qu’au Québec nous avons une loi qui vise à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, une loi votée à l’unanimité par l’Assemblée Nationale en 2002 et ayant pour objectif que le Québec soit parmi les nations industrialisées comptant le moins de personnes pauvres d’ici 2013. Pour atteindre cet objectif, il faudrait d’abord arrêter de reculer et réellement appliquer la Loi.
Cette rencontre avait lieu dans la foulée de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le 17 octobre de chaque année. Rappelons que cette journée est une recommandation des Nations-Unies aux États du monde de se mettre à l’écoute de ceux et celles qui vivent la pauvreté.
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