Catégorie : Inégalités sociales de santé
« [Ce] mémoire des directrices et directeurs régionaux de santé publique [a été] soumis au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale […] dans le cadre de la consultation sur la Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Ce document est une production de la Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal » (p. II).
« Ce mémoire s’appuie sur l’expertise des directions régionales de santé publique en matière d’inégalités sociales de santé et sur les différents travaux qu’elles ont menés dans les régions de Montréal (1998, 2011, 2015), de la Capitale-Nationale (2013), de la Mauricie et du Centre-du-Québec (2012), du Nunavik (2011), de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (2011), de Laval (2009), de l’Estrie (2009) et de la Montérégie (2007) » (p. III).
« Il décrit brièvement la situation des inégalités sociales au Québec et identifie différents enjeux qui doivent être examinés en priorité. Il insiste sur la nécessité de l’attribution de ressources suffisantes pour faire que les excellents principes de la Loi se concrétisent. Enfin, il insiste pour que l’État québécois veille à assurer la cohérence entre l’ensemble des actions gouvernementales et celles visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale » (p. III-IV).
Voici quelques faits saillants :
‒ « Force est de constater qu’en dépit des améliorations observées, les taux de pauvreté des pays développés membres de l’OCDE révèlent que le Québec est encore dépassé par le Danemark, l’Islande, la République tchèque, les Pays-Bas, la Finlande, la Norvège, la France, le Luxembourg, la République slovaque et l’Allemagne » (p. 14).
‒ « Dans trois rapports importants publiés depuis 2008, l’OCDE confirme que les inégalités de revenu ont augmenté au Canada dans les années 1990 alors que le revenu moyen des 10 % les plus riches atteint 9 fois celui des plus pauvres en 2011 et que le patrimoine détenu par les 10 % des plus riches représente 50 % de la richesse nette de l’ensemble des ménages » (p. 14).
‒ Un rapport de l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé) note que « la pauvreté nuit à la santé parce qu’elle augmente les risques personnels et environnementaux, la malnutrition et l’insécurité alimentaire et réduit l’accès aux connaissances et aux informations ainsi qu’aux soins de santé, tandis que la mauvaise santé engendre la pauvreté en réduisant le revenu des ménages, l’aptitude à apprendre et la productivité et en provoquant une dégradation de la qualité de vie » (p. 19).
Créé le | 29 janvier 2016 |
Dernière modification | 22 mars 2018 |
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