Québec, le 18 mai 2000 - Le Collectif pour une loi sur l'élimination de la pauvreté annonce une série de rencontres d'information avec le caucus du Parti Québécois et celui du Parti libéral du Québec, de même qu'avec le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont, le chef de l'opposition officielle, Jean Charest, et le Premier ministre, Lucien Bouchard.
" Nous allons à ces rencontres pour donner l'information sur la proposition et faire les clarifications nécessaires, ainsi que pour expliquer notre volonté de voir cette proposition devenir une véritable législation dans un processus non partisan, ce qui suppose qu'elle soit déposée, débattue et adoptée à l'Assemblée nationale ", explique Vivian Labrie, porte-parole du Collectif.
" Par contre, ne nous présentons pas à ces rencontres pour que les élus recommencent ou récupèrent en l'affaiblissant un travail que nous avons fait et bien fait, avertit-elle. Ce que nous voulons, c'est que les élus comprennent que cette proposition est supportée par une base qui commence à ressembler à un véritable mouvement social."
La série de rencontres débutera avec le caucus du Parti libéral du Québec, à 18h15 le 23 mai. Elle se poursuivra le 25 mai avec le caucus du Parti québécois, à 13h30, et avec le chef de l'ADQ, Mario Dumont, à 15h. Suivra ensuite le chef de l'opposition officielle, Jean Charest, le 30 mai à 15h30. La date de la rencontre avec le Premier ministre, Lucien Bouchard, reste à déterminer.
Mentionnons que M. Bouchard s'est engagé à une telle rencontre au début de juin alors qu'il recevait les chef syndicaux à l'occasion du 1er mai. Les rencontres se dérouleront à l'Assemblée nationale et dureront une heure.
Rappelons que le Collectif a entrepris il y a plus de deux ans une démarche visant à faire avancer l'idée que le Québec se dote d'une loi cadre visant à éliminer la pauvreté. Il a recueilli pendant cette période plus de 175 000 signatures à la pétition Éliminer la pauvreté, c'est possible et nous le voulons et a reçu plus de 1300 appuis associatifs et institutionnels au principe d'une loi cadre, dont ceux de plusieurs villes et municipalités.
Le Collectif est constitué de 20 organisations nationales provenant du milieu communautaire, syndical, féministe, religieux, étudiant et coopératif.
La série de rencontres d'information que le Collectif entreprend auprès des parlementaires marque le début d'une nouvelle étape dans son existence, celle visant à transformer son projet en réalité.