La pauvreté n'est pas une maladie héréditaire reçue à la naissance comme le laisse entendre une citation du dossier sur ce sujet publié le 10 décembre 2005 par Le Soleil. On ne peut pas évoquer l'hérédité quand ce sont des décisions publiques qui rendent les gens plus pauvres. De même il est faux de penser que le gouvernement fait tout ce qu'il peut, comme l'affirmait un des intervenants du même dossier, ou comme l'affirme Michelle Courchesne, la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, dans un texte publié dans ce même journal, le 13 décembre 2005. Enfin ce serait une erreur de croire que la charité privée peut compenser les atteintes portées à la solidarité collective par les décisions inconsidérées d'un conseil des ministres.
Il faudrait 437,9 guignolées comme celle des médias de Montréal de cette année pour compenser les 145 M$ dont le gouvernement aura privé les personnes les plus pauvres du Québec en 2005 et 2006 en coupant dans les protections assurées par l'aide sociale.