Catégorie : Inégalités sociales de santé
En 2012, l’Agence de la santé et des services sociaux, en collaboration avec le directeur de la santé publique, a publié un rapport qui « interpelle tous les acteurs de la région de la Capitale-Nationale ». « Ce rapport s’inscrit dans le premier défi du plan d’action régional de santé publique qui vise la réduction des inégalités sociales de santé dans la région ».
Le document situe d’abord le contexte historique de la problématique avant d’offrir un aperçu actuel des inégalités sociales de santé à travers la région. À partir d’une analyse des notions théoriques ainsi que de divers indicateurs, le rapport se conclut par l’exposition d’une série de pistes de solutions.
Voici quelques faits saillants du rapport :
‒ « En 2005, 77 395 personnes vivaient sous le seuil de faible revenu après impôt (d’après la SFR) soit 12,0 % de la population de la région » (p. 40).
‒ « En 2011, on estimait à 6,1 % le pourcentage de la population de la région prestataire de la sécurité du revenu, soit 28 685 personnes, dont la subsistance était assurée par l’aide financière de dernier recours » (p. 41).
‒ Entre 2004 et 2008, les hommes des territoires défavorisés vivaient en moyenne 4 ans de moins que la population masculine en général. Dans les mêmes années, les statistiques pour les femmes sont semblables ; un écart de 2,8 ans sépare les deux groupes (voir p. 53-54).
‒ « Entre 2004 et 2008, le taux de mortalité avant l’âge de 75 ans chez les hommes des milieux défavorisés atteint 2,4 fois le taux observé chez les hommes des milieux favorisés. Chez les femmes, le taux de mortalité des territoires défavorisés est 80 % plus élevé que le taux des milieux favorisés (1,8 fois) » (p. 55).
Créé le | 1 janvier 2012 |
Dernière modification | 22 mars 2018 |
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Comprendre et agir autrement-Capitale-Nationale-2012 |
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