Communiqués et lettres ouvertes




C’est aujourd’hui que débute la Semaine nationale d’action du Collectif pour un Québec sans pauvreté, qui se poursuivra jusqu’au vendredi 26 septembre. Diverses activités se dérouleront dans de nombreuses régions du Québec pour inviter la population à signer une pétition qui interpelle les pouvoirs publics afin qu’ils agissent pour éliminer la pauvreté au Québec. Un bilan sera donné en conférence de presse vendredi le 26 septembre.




Du 22 au 26 septembre 2008, une Semaine nationale d’action initiée par le Collectif amènera de nombreux groupes à se mobiliser et ce, partout au Québec. Ils inviteront la population à signer une pétition qui interpelle les pouvoirs publics afin qu’ils agissent pour éliminer la pauvreté au Québec. Cette pétition, c’est celle de la campagne {MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté}. La Semaine nationale d’action ouvre un automne qui s’annonce mouvementé dans la lutte à la pauvreté. Le programme détaillé de la Semaine sera diffusé lundi le 22 septembre.




Le Collectif organise pour une deuxième fois la journée Ensemble, Autrement! Plus de 150 personnes, soit des personnes qui vivent la pauvreté, des intervenantEs et des personnes qui sont solidaires de la lutte à la pauvreté, échangeront lors de cet événement. ConvaincuEs de la nécessité d’être ensemble pour avancer sur le chemin vers un Québec sans pauvreté, elles inventeront des outils créatifs qui serviront à la lutte contre la pauvreté, dans le sens de la campagne MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté.




C’est à partir du 1er mai que les personnes au salaire minimum pourront bénéficier de l’augmentation de 0.50 $ de l’heure qui fera passer le taux horaire régulier de 8,00 $ à 8,50 $ et le taux horaire pour les personnes à pourboire de 7,25 $ à 7,75 $. De concert avec le Front de défense des non-syndiqué-es (FDNS), le Collectif pour un Québec sans pauvreté et la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF) saluent cette hausse et soulignent l’importance de poursuivre les augmentations substantielles dans les années à venir.




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté ne croit pas au nouvel adage « Mieux tarifer pour mieux vivre ensemble » que le Groupe de travail sur la tarification des services publics essaie de faire passer dans la culture québécoise en lieu et place de la supposée culture de la gratuité qu’il dénonce. Lorsque le groupe de travail pose le principe de l’utilisateur-payeur et qu’il recommande de mettre de côté les considérations politiques pour arriver à des tarifications justes et équitables, il nie la mission même d’un État démocratique : créer un environnement permettant la réalisation des droits humains.




C’est un avis plein de bon sens et de courage que vient d’émettre le Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le Collectif pour un Québec sans pauvreté estime qu’un grand pas est fait aujourd’hui alors que le Comité, au lieu de traiter les hausses tarifaires à la pièce, affronte le véritable problème : les revenus insuffisants d’une grande partie de la population, privée des moyens de faire face à ses besoins essentiels.




Le Collectif est très déçu du manque de vision du gouvernement pour lutter contre la pauvreté. Après avoir considérablement diminué les conditions de vie des personnes à l’aide sociale au détriment de leur santé et de leur dignité depuis plusieurs années, le gouvernement prétend maintenant retourner ces personnes sur le marché du travail. Le gouvernement brandit une carotte que les personnes ne pourront obtenir que si elles vont travailler… dans un emploi qui ne permet pas de sortir de la pauvreté!




Le Collectif réagit au budget du Québec en faisant le constat que le gouvernement a abandonné la lutte à la pauvreté en cours de route. Les personnes à l’aide sociale, particulièrement les personnes seules et les couples sans enfants, souffrent de l’immobilisme du gouvernement. Pour la ministre des Finances, la lutte à la pauvreté se résumerait à la famille et au retour en emploi. Rien n’est prévu pour améliorer le revenu des personnes les plus pauvres de notre société. Malgré la détérioration continuelle des conditions de vie des personnes en situation de pauvreté, le gouvernement espère qu’elles sortent comme par magie de leur exclusion sociale et retournent sur le marché du travail.




Le Collectif estime que le présent budget consacre l’insensibilité de ce gouvernement à l’égard des droits des personnes exclues, marginalisées ou simplement en difficulté. Alors que depuis quelques mois des organismes d’horizons divers ont signalé l’urgence de s’engager dans la réduction des écarts, la justice sociale et le respect des droits des CanadienNEs à un revenu décent et à l’amélioration constante de leurs conditions de vie, en conformité avec les pactes internationaux dont le Canada est signataire, le gouvernement a passé outre à toutes ces recommandations – émanant notamment du Conseil national du bien-être social (CNBES).




Le Collectif s’étonne que le groupe de travail sur le financement du système de santé ne tire pas les conséquences de ses propres constats majeurs au niveau de la pauvreté. Bien qu’il reconnaisse que la pauvreté est le principal déterminant de l’état de santé, plus important que tous les autres facteurs reconnus, notamment le tabagisme, l’hérédité, les accidents, l’exposition à divers risques, le groupe de travail n’en tire sur la prévention qu’un court chapitre de neuf pages sur les 317 de son rapport et une vague proposition : « Le groupe de travail encourage le gouvernement à poursuivre les efforts engagés dans la prévention de la maladie et la promotion de la santé ».




Lancée à Québec le 28 novembre dernier, la campagne «MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté» reçoit un accueil enthousiaste : plus de 89 000 cartons à signer ont été commandés par des organisations et des individus de partout au Québec. Une trousse d’animation sera lancé à Montréal mardi le 22 janvier; elle comprend notamment un guide gratuit d’une trentaine de pages qui donne les outils aux personnes qui voudront stimuler le débat et organiser des animations pour appuyer la campagne. Cette pétition met de l’avant trois demandes : l’accès à des services publics universels de qualité; le relèvement du salaire minimum de façon à permettre aux travailleurs et aux travailleuses de sortir de la pauvreté; la hausse des prestations publiques pour assurer des conditions de santé et de dignité à toute personne qui n’a pas un revenu suffisant.




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté, qui accompagnait ce matin le Front de défense des non-syndiquéEs au dépôt de sa pétition demandant une augmentation substantielle du salaire minimum, réagit favorablement à la hausse annoncée de 50¢, soit 6,25% du taux du salaire minimum, annoncée immédiatement après par le ministre du Travail.




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté tient à souligner le cinquième anniversaire de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 13 décembre 2002, elle dicte au gouvernement d’agir pour faire du Québec d’ici 2013 l’une des nations industrialisées où il y a le moins de personnes pauvres. Cet anniversaire nous rappelle qu’on est bien mal partis.




La campagne : « MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté » a été lancée le 28 novembre dernier. Elle met de l’avant une pétition à l’Assemblée nationale qui formule trois demandes : l’accès à des services publics universels de qualité; le relèvement du salaire minimum de façon à permettre aux travailleurs et aux travailleuses de sortir de la pauvreté; la hausse des prestations publiques pour assurer des conditions de santé et de dignité à toute personne qui n’a pas un revenu suffisant. Signer cette pétition est un geste citoyen pour avancer sur la route d’un Québec sans pauvreté, au nom des droits, afin de devenir une société riche de tout son monde.




QUÉBEC, November 28th 2007 – The “COMMON MISSON: Building a poverty-free Quebec” campaign was launched today. It is centered around a petition to the National Assembly which has three main goals: obtain universal access to quality public services, increase minimum wage to a level which makes it possible to work one’s way out of poverty, […]