Communiqués et lettres ouvertes




QUEBEC, le 10 avril – Malgré des demandes répétées, ni Bernard Landry, ni Jean Charest, ni Mario Dumont, ne rencontreront le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté d’ici à l’élection, les agendas des uns et des autres étant accaparés semble-t-il par d’autres priorités. A quatre jours des élections québécoises, le Collectif ne peut que constater la paralysie qui s’est emparée des formations politiques qui ont voté unanimement en décembre dernier la loi 112 visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.




Québec, le vendredi 4 avril 2003 – À dix jours des élections québécoises, devant l’absence d’engagements et d’une vision claire des partis, le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté, réuni aujourd’hui à Québec, rappelle que le prochain gouvernement, quel qu’il sera, devra livrer avant le 5 mai prochain le plan d’action prévu par la loi 112 visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.




{{Québec, le mardi 11 mars 2003}} – Où est le 1,5 MM$ annoncé sur 5 ans promis par le gouvernement lors de la mise au jeu en juin dernier du projet de loi 112 visant à lutter contre la pauvreté, demande le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté, devant les maigres 238 M$ sur trois ans annoncés aujourd’hui pour lutter contre la pauvreté dans le budget Marois?




{{Québec, le mercredi 5 mars 2003}} – Le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté presse le gouvernement du Québec de prévoir dans le budget attendu pour la semaine prochaine les moyens nécessaires pour concrétiser rapidement la loi 112 entrée en vigueur aujourd’hui.




Québec, le vendredi 13 décembre 2002 – Le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté salue l’adoption unanime et historique par l’Assemblée nationale d’une loi 112 améliorée qui introduit la perspective d’une action permanente et concertée en direction d’un Québec sans pauvreté. Il attend toujours les mesures concrètes qui viendraient améliorer les revenus des plus pauvres et réparer à court terme le déficit de couverture de leurs besoins essentiels qui affecte des centaines de milliers de personnes au Québec. À cet effet le Collectif insiste pour que le plan d’action, qui doit venir rapidement suite à la loi, s’attaque sérieusement à ce problème. Il demande au gouvernement de faire dès maintenant ses prévisions budgétaires en conséquence et d’y allouer en priorité les sommes prévues pour l’application de la loi.




Montréal, le dimanche 1 décembre 2002 – À l’initiative du Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées aujourd’hui à midi devant les bureaux du premier ministre pour lui signifier l’urgence d’améliorer le projet de loi 112 sur la pauvreté et de prendre maintenant les décisions budgétaires nécessaires pour couvrir les besoins essentiels des plus pauvres.




Québec, le mardi 1 er octobre 2002 – Le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté présente aujourd’hui
son mémoire à la Commission des affaires sociales chargée d’étudier le «Projet de loi 112 – Loi visant à contrer la
pauvreté et l’exclusion sociale». Tout en reconnaissant que ce projet de loi ouvre la voie à une avancée majeure où
le Québec pourrait être un chef de file, le Collectif propose dans son mémoire plusieurs améliorations nécessaires
à l’efficacité même de la loi.




Québec, le 12 juin 2002 – Le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté reconnaît dans le projet de loi déposé aujourd’hui par le gouvernement et dans la commission parlementaire qui suivra à l’automne un précédent qui reste toutefois à baliser sérieusement et à rendre crédible par des mesures concrètes non discriminatoires en direction d’un Québec sans pauvreté. « Enfin au Québec on ose affirmer que la pauvreté n’est pas une fatalité, enfin il y aura un vrai débat politique sur la question de la pauvreté ! » ont réagi plusieurs membres du Collectif.




Québec, samedi le 25 mai 2002 – Près de 400 personnes réunies du 23 au 25 mai 2002 dans un Forum citoyen ont affirmé leur volonté de jeter les bases d’un Québec et d’un monde sans pauvreté, plus solidaire, plus égalitaire, de le faire AVEC les personnes en situation de pauvreté, ce qui signifie se gouverner et se développer autrement.




Québec, 17 mai 2002 – Plus de 400 personnes de différents horizons convergeront vers Québec les 23, 24 et 25 mai prochains pour mettre la table d’un vrai changement de société à l’occasion du Forum citoyen pour un Québec et un monde sans pauvreté.




Québec, le 9 mai 2002 – Où est l’équité dans le projet de loi sur l’assurance-médicaments déposé par le ministre François Legault, demande le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté?




Québec, le 19 mars 2002 – Le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté trouve dans l’énoncé économique présenté par la ministre des Finances Pauline Marois aujourd’hui des pas nécessaires et intéressants, mais qui restent nettement insuffisants pour une lutte efficace contre la pauvreté. Selon lui, le temps est venu d’aller beaucoup plus loin et de viser la pleine couverture des besoins essentiels de l’ensemble de la population québécoise.




Montréal – Le Collectif la fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) dénoncent d’une seule voix la tentative du gouvernement du Québec d’opposer les jeunes aux plus pauvres pour se défiler des engagements pris au Sommet du Québec et de la jeunesse.




Québec, le 1er novembre 2001. Après analyse du budget Marois, le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté constate qu’il s’agit d’un premier budget depuis cinq ans qui ne contribue pas à creuser l’écart entre les plus pauvres et les mieux nantis. La ministre emprunte une voie intéressante en annonçant des mesures visant à stimuler la consommation qui sont majoritairement ciblées vers la bas de l’échelle. Mais elle reste timide dans ses avancées. La plupart des mesures sont non récurrentes et plusieurs mesures urgentes qu’il lui aurait été facile de mettre en place, malgré le contexte incertain de l’économie, sont laissées en plan.