Les amendements ne règlent pas le problème !
Suite au dépôt d’amendements au projet de loi 57 par la ministre Courchesne, le mardi 31 mai, voici la réaction conjointe du Collectif, du Front commun des personnes assistées sociales et du FRAPRU.
Suite au dépôt d’amendements au projet de loi 57 par la ministre Courchesne, le mardi 31 mai, voici la réaction conjointe du Collectif, du Front commun des personnes assistées sociales et du FRAPRU.
Un communiqué émis par le Collectif à l’occasion de l’étude des crédits du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Ce communiqué présente cinq constats inquiétants et formule deux propositions.
Le Collectif pour un Québec sans pauvreté appuie sans réserve la démarche du Front commun des personnes assistées sociales du Québec, de Madame Marie-Violette Saulnier et de Monsieur Daniel Dion, qui ont intenté un recours au Tribunal Administratif du Québec (TAQ) pour contester la disposition de la loi actuelle sur l’aide sociale qui fait en sorte que la pension alimentaire soit déduite des prestations d’aide sociale.
Avec le budget 2005-2006, le gouvernement actuel s’enfonce aujourd’hui encore davantage dans l’infraction à la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. En plus de ne pas réparer les reculs imposés aux plus pauvres dans la dernière année, ce budget prévoit de nouvelles compressions pendant que de nouvelles baisses d’impôts viendront augmenter les écarts entre plus riches et plus pauvres tout en continuant de soustraire les entreprises à leurs obligations fiscales.
Le Collectif déplore la décision du Ministère des Finances de ne pas reconduire cette année sa collaboration à la tenue, pendant le huis clos, d’une analyse citoyenne du budget du Québec tel que reçu par des personnes en situation de pauvreté et leurs associations. Le Collectif y voit un recul pour la démocratie participative.
Il n’y a aucun compromis à faire avec un gouvernement qui coupe les vivres aux plus pauvres et qui s’obstine comme un mégalomane en déroute à promettre des baisses d’impôt malgré un désaveu qui se généralise jusqu’à ses supporteurs habituels.
Voici un communiqué émis par le Collectif suite à sa rencontre avec le nouveau ministre des Finances, Michel Audet, et la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Michèle Courchesne.
Voici le communiqué du Collectif émis en réaction à l’annonce que le projet de loi 57 échappera au bâillon.
Ce lundi 13 décembre 2004, le Collectif tient une session d’urgence du Parlement de la rue pour marquer son objection à l’adoption du projet de loi 57 et aussi pour exiger l’indexation complète de l’ensemble des prestations d’aide sociale pour janvier 2005.
Fidèle à son approche non partisane, le Collectif a transmis aujourd’hui plus de 4000 déclarations d’appuis à deux députés de l’Assemblée nationale. Le Parti libéral du Québec a refusé de permettre à ses députés de recevoir les déclarations transmises par les citoyens et citoyennes. Pour visionner ou lire la conférence de presse: http://www.assnat.qc.ca/fra/nouvelles/nouvelles.asp
L’adoption de principe du projet de loi 57 a débuté à l’Assemblée nationale. Voici un communiqué du Collectif qui annonce qu’il marquera son objection par sa présence pendant tout au long de l’adoption de principe. Ce communiqué a également été envoyé à tous les députés de l’Assemblée nationale.
Le communiqué conjoint du Collectif et du Front commun à l’occasion de la manifestation du 20 novembre tenue lors du Congrès du PLQ, à Montréal.
Québec, le 13 octobre 2004 – En marge du Forum des générations, auquel le premier ministre Jean Charest n’a pas daigné l’inviter, le Collectif pour un Québec sans pauvreté avise le gouvernement du Québec qu’il serait beaucoup plus efficace pour la qualité de vie des générations présentes et futures de réduire les écarts entre pauvres et riches que de réduire les impôts.
Québec, le 5 octobre 2004 – Le Collectif pour un Québec sans pauvreté dénonce comme une hypocrisie le Projet de loi 57 – Loi sur l’aide aux personnes et aux familles dont l’étude commence aujourd’hui en commission parlementaire. Ce projet de loi trompe la population, dans la mesure où il prétend donner suite à la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 2002. En réalité, il retournerait le Québec quarante ans en arrière à l’époque de l’arbitraire et des régimes particuliers que la première loi sur l’aide sociale, fondée sur des droits, était venue remplacer en 1969.