Communiqués et lettres ouvertes




«Remboursez d’abord les millions dûs au bas de l’échelle.» C’est ce que le Collectif pour un Québec sans pauvreté a réclamé aujourd’hui du Ministre des Finances, Michel Audet, qui consultait sur la dette. Le Collectif prétend que la première dette à rembourser est le grave déficit humain dans lequel le gouvernement a peu à peu mis les personnes les plus pauvres du Québec depuis vingt ans en grugeant dans les protections sociales de base.




Il faudrait 437,9 guignolées comme celle des médias de Montréal de cette année pour compenser les 145 M$ dont le gouvernement aura privé les personnes les plus pauvres du Québec en 2005 et 2006 en coupant dans les protections assurées par l’aide sociale.




QUÉBEC, le 30 novembre 2005 – Alors que la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale du Québec en est à l’étude détaillée du projet de loi 130 sur la politique du médicament, le Collectif pour un Québec sans pauvreté demande au ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, de remplir maintenant l’engagement ferme de son parti et de rétablir tel que promis par Jean Charest l’accès gratuit aux médicaments prescrits pour les personnes assistées sociales jugées sans contraintes sévères à l’emploi.




« RENVERSEZ CETTE DÉCISION ILLÉGALE, INJUSTE ET DISCRIMINATOIRE! »
La décision annoncée vendredi dernier par le gouvernement du Québec appauvrira encore davantage les 250 000 personnes les plus pauvres au Québec, soit les prestataires de l’aide sociale jugéEs sans contraintes sévères à l’emploi, en les privant de la moitié du taux d’indexation de 2,43 % annoncé pour le régime fiscal et pour les autres prestataires. Le Collectif somme le gouvernement de renverser cette décision discriminatoire et d’une dureté sans nom.




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté refuse la décision annoncée aujourd’hui par le gouvernement du Québec de n’indexer qu’à moitié les prestations d’aide sociale des prestataires jugéEs sans contraintes sévères à l’emploi. Il somme le gouvernement de renverser cette décision, de réparer la demi-indexation effectuée en 2005 et d’indexer complètement l’ensemble des prestations d’aide sociale en 2006 au taux de 2,43 % appliqué aux prestataires jugéEs avec contraintes sévères à l’emploi.




Mesdames, Messieurs,
La session parlementaire de l’automne est déjà bien avancée. Dans quelques semaines, vous terminerez vos travaux avant de retourner passer le temps des Fêtes chacunE dans vos milieux. De graves injustices doivent être réparées et il faut le faire maintenant, avant la fin de vos travaux.




pour une cinquième année consécutive, un déjeuner, convoqué par le Président de l’Assemblée nationale du Québec en collaboration avec le Collectif pour un Québec sans pauvreté, a réuni des parlementaires québécoisES et dix-huit personnes en situation de pauvreté provenant de diverses régions du Québec. À cette occasion, la délégation du Collectif a pris l’angle du poids des préjugés pour placer les quinze membres de l’Assemblée nationale ayant répondu à l’invitation devant le bilan des décisions et situations de la dernière année qui avaient un impact sur les conditions de vie des plus pauvres.




À l’occasion de la rentrée parlementaire et constatant la dégradation de la situation québécoise, le Réseau de vigilance a senti la nécessité de s’adresser directement aux parlementaires sur les sujets suivants: lutte à la pauvreté, fiscalité, santé, démocratie, services publics, négociations du secteur public.




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté rend hommage au courage des personnes qui vivent la pauvreté au quotidien. Le Collectif redit aux personnes en situation de pauvreté sa solidarité avec eux et elles devant les préjugés et les détériorations de leurs conditions de vie qu’elles subissent notamment à l’aide sociale.




Québec, le 24 août 2005 – Dans son mémoire sur le Projet de politique du médicament, présenté aujourd’hui en commission parlementaire, le Collectif pour un Québec sans pauvreté demande que l’assurance-médicaments soit gratuite pour les personnes à faible revenu. Il insiste particulièrement pour que le ministre de la Santé et des services sociaux, Philippe Couillard, investisse sans attendre les 60 M$ nécessaires pour donner à toutes les personnes qui ont 12 000 $ ou moins de revenu annuel l’accès gratuit aux médicaments qui leur sont prescrits.




Voici le communiqué conjoint du FCPASQ et du Collectif qui fait suite à l’adoption du projet de loi 57, mercredi le 15 juin, en fin de soirée. Le Front commun et le Collectif continuent de s’objecter à un projet de loi qui, même amendé, continuera de fabriquer inégalités, harcèlement et pauvreté, ceci malgré les obligations contraires faites par la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.