Communiqués et lettres ouvertes




Le Collectif pour un Québec sans pauvreté se réjouit que la gratuité des médicaments soit accordée à toutes les personnes assistées sociales et aux personnes âgées qui reçoivent 94% du supplément de revenu garanti dans la politique du médicament rendue publique aujourd’hui.

Cependant cette politique ne répond pas entièrement à la revendication du Collectif d’accorder la gratuité des médicaments à toutes les personnes dont les revenus sont égaux ou inférieurs à 12 000 $/an. Toutes ces personnes ont des revenus insuffisants pour couvrir leurs besoins essentiels et ne devraient pas avoir à choisir entre se soigner ou se nourrir.




Dans notre action pour obtenir la gratuité des médicaments, nous avons fait parvenir une lettre aux membres de l’Assemblée nationale, leur demandant d’utiliser leur pouvoir d’agir afin d’obtenir cette mesure urgente pour toutes les personnes gagnant moins de 12 000 $ par année.




Devant l’imminence de la sortie de la Politique du médicament, le Collectif pour un Québec sans pauvreté demande une rencontre d’urgence avec le ministre de la Santé et des Services Sociaux, M. Philippe Couillard. Le Collectif lutte depuis plusieurs années pour la gratuité des médicaments pour toutes les personnes assistées sociales mais aussi pour toutes les personnes dont les revenus sont inférieurs à 12 000 $ /an.




Le journal La Presse aurait eu des informations surprenantes à propos de la politique du médicament que le gouvernement québécois s’apprête à rendre publique. Le Collectif tient à rappeler sa position : que l’État accorde la gratuité des médicaments prescrits à toutes les personnes qui ont 12 000 $ et moins de revenu annuel. Les personnes à l’aide sociale et les personnes âgées ont perdu la gratuité des médicaments à l’instauration de l’assurance-médicaments en 1997; les prestataires de l’aide sociale jugéEs avec contraintes sévères à l’emploi l’ont récupérée dès 1999, alors qu’ont été révélés des cas de décès et de complications graves.




La Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, a aujourd’hui quatre ans. Votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale, elle est respectée de façon très incomplète et parfois même violée. Le Plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, qui devrait la mettre en œuvre, ignore ou bafoue certains des buts qu’elle a fixés. Pour le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (M.E.S.S.), il suffit de se conformer au Plan d’action. À la suite de la présentation par la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, cet automne, du bilan de la deuxième année du Plan d’action, le Collectif tient à présenter sa propre analyse des actions gouvernementales.




Pour une troisième année consécutive, le gouvernement se targue d’indexer les prestations d’aide sociale. Il omet pourtant de dire qu’il vient encore de faire perdre du pouvoir d’achat à 213 600 ménages qui encore une fois voient leurs conditions de vie se détériorer.




Ce sont des personnes en situation de pauvreté, d’un peu partout au Québec,qui sont venues dire elles-mêmes aux parlementaires ce qu’elles pensent des mesures urgentes à mettre en place pour avancer vers un Québec sans pauvreté.




Pour une sixième année consécutive, un déjeuner, convoqué par le Président de l’Assemblée nationale du Québec en collaboration avec le Collectif pour un Québec sans pauvreté, réunira des parlementaires québécoisES et des personnes en situation de pauvreté. À cette occasion, le Collectif proposera aux parlementaires présentEs une mise en situation sur le thème «Urgence d’agir» qui permettra d’avoir une vue d’ensemble et de mieux comprendre les effets des décisions gouvernementales sur les conditions de vie des personnes au bas de l’échelle.




En cette Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le Collectif rend hommage au courage des personnes qui vivent la pauvreté au quotidien et particulièrement les personnes seules, les grandes oubliées de l’action gouvernementale. Il rappelle que les personnes en situation de pauvreté sont les premières à agir pour s’en sortir. Si la {Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale} l’affirme dans son préambule, les politiques québécoises n’ont pas encore intégré le grand respect des personnes auquel cette affirmation devrait conduire. Le Collectif redit aux personnes en situation de pauvreté sa solidarité avec eux et elles devant les préjugés et les détériorations de leurs conditions de vie qu’elles subissent notamment à l’aide sociale.




QUEBEC, le 17 oct. – Trois ans et demi après l’élection du gouvernement Charest à Québec, le Réseau de Vigilance profite de la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale du Québec et de la Journée internationale de l’élimination de la pauvreté pour dresser le bilan des nombreuses attaques en règle de ce gouvernement contre chacun des […]




Le projet de Règlement sur l’aide aux personnes et aux familles ne constitue en rien un pas vers l’objectif adopté unanimement par l’Assemblée nationale de faire du Québec l’une des nations comptant le moins de personnes en situation de pauvreté d’ici 2013. Faisant écho aux avis présentés au ministère de l’Emploi et de Solidarité sociale (MESS), le Collectif pour un Québec sans pauvreté, le Regroupement des Auberges du cœur du Québec (RACQ) et le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), en présence d’autres groupes interpellés par la question, déplorent une autre occasion manquée d’améliorer sensiblement les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté. Pour que ce projet de Règlement soit acceptable, il faudrait y apporter plusieurs ajouts et modifications.




La Cour supérieure du Québec a rejeté la requête du FCPASQ. Ce recours visait à invalider l’amendement de l’automne 2004 au Règlement sur le soutien du revenu, qui introduit entre autre une coupure pour les personnes habitant chez un parent non-prestataire, la « clause Tanguy ». En effet, l’article 20 de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale énonce que de telles modifications devraient s’accompagner d’une étude d’impacts sur le revenu des personnes et des familles en situation de pauvreté. La Cour a cependant statué que l’article 20 n’obligeait pas le ministre à faire cette étude d’impacts s’il ne l’estimait pas nécessaire.




Le Collectif désire souligner l’importance de l’alphabétisation et ses liens avec la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le Collectif apporte donc son appui aux personnes vivant avec des difficultés de lecture et d’écriture, ainsi qu’aux organisations qui les accompagnent et luttent contre cette problématique. Aujourd’hui, le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ) mobilise ses énergies pour souligner la Journée internationale de l’alphabétisation.




La ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Michelle Courchesne, a publié hier un nouveau projet de règlement de l’aide sociale, sans produire ni mentionner l’étude d’impacts requise par la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Encore une fois, la ministre manque à cette obligation qui lui est faite par la loi de signaler lors de leur présentation les impacts possibles de propositions de nature législative ou réglementaire sur les revenus des personnes et familles en situation de pauvreté. Le Collectif réclame cette analyse de même que la méthodologie préparée par le ministère l’an dernier pour la réalisation de telles études.