Soupe au caillou - Bulletin du Collectif




Le Collectif invite les QuébécoiSEs à profiter de la campagne électorale municipale pour questionner les candidatEs sur ce qu’ils et elles comptent faire pour lutter contre la pauvreté, les inégalités et les préjugés s’ils et elles sont éluEs le 3 novembre prochain.




Madame la Première Ministre,

Il y a quelques semaines, vous affirmiez, à la sortie du caucus du Parti Québécois, que votre gouvernement miserait davantage sur l’identité, la prospérité et la solidarité, et ce, dès la rentrée parlementaire. Déjà, que vous décidiez de tabler sur la solidarité constitue une excellente nouvelle. Toutefois, selon le Collectif, ce qui compte, c’est évidemment la manière de le faire.




Partout où la tournée s’est arrêtée depuis septembre dernier, des propos semblables se sont fait entendre : la pauvreté « magane », les inégalités s’accroissent et les préjugés enveniment toute discussion sur celles-ci ou celle-là. La région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ne fait pas exception.




La ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Agnès Maltais, a annoncé en conférence de presse le 28 mai dernier qu’elle allait de l’avant avec son projet de modification au règlement d’aide sociale […]




Le 9 avril dernier, à la veille d’une conférence de presse du Collectif, la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Agnès Maltais, a convoqué les représentantEs des médias pour faire le point sur son controversé projet de modification au règlement d’aide sociale.




Les coupes proposées par la ministre Maltais sont aussi inacceptables qu’indécentes. La population du Québec doit agir dès maintenant pour éviter que les plus pauvres fassent les frais d’un retour précipité à l’équilibre budgétaire.




Le 27 février dernier, le gouvernement du Québec a déposé un projet de modification du Règlement sur l’aide aux personnes et aux familles. Un projet qui aura pour effet, s’il est appliqué, de provoquer l’appauvrissement des personnes assistées sociales âgées de 55 à 57 ans et des couples avec un enfant de moins de cinq ans.




Chaque année, le Conference Board du Canada (CBdC) produit un bilan socioéconomique dans lequel le Canada est comparé, sous divers angles, avec seize autres pays de l’OCDE. Son dernier bilan confirme que les politiques publiques canadiennes pour réduire la pauvreté et les inégalités sont inefficaces.




Les tournées amènent toujours des initiatives surprenantes, mélangeant imagination, ténacité et politique. La tournée Un SCANDALE qu’on ne peut plus ignorer n’y échappe pas.




Le 13 décembre dernier marquait le dixième anniversaire de l’adoption unanime, par l’Assemblée nationale du Québec, de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Même s’il tombait dans une période de l’année où il est généralement de bon ton de parler de pauvreté, cet anniversaire n’a pas reçu l’attention politique, médiatique et citoyenne qu’il méritait.




La tournée Un SCANDALE qu’on ne peut plus ignorer a continué sur sa lancée. En effet, amorcée en Estrie au début de l’automne, elle s’est déplacée vers le Bas-Saint-Laurent les 3 et 4 octobre derniers.




Un évènement extraordinaire a lieu dimanche dernier au Gésù de Montréal : Pour que la solidarité mette fin à la pauvreté. Six idées qui changent le monde. Il portait bien son titre !




La tournée automnale du Collectif, {Un scandale qu’on ne peut plus ignorer}, a connu un départ canon la semaine dernière à Sherbrooke.




Certains médias parlaient de 5000, d’autres de 12 500. Finalement, ce sont des centaines d’organisations et des dizaines de milliers de personnes — le chiffre de 100 000 a même été avancé — qui ont répondu à l’appel conjoint de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) mercredi dernier, à Montréal.