Soupe au caillou - Bulletin du Collectif




On sera entre 1000 et 2000 personnes devant l’Assemblée nationale. GonfléEs à bloc, fièrEs de nous, nous allons présenter aux parlementaires les signatures de 100 000 personnes. Pour appuyer les trois revendications de MISSION COLLECTIVE. Pour exiger que le gouvernement du Québec prenne ses responsabilités. Qu’il agisse concrètement pour éliminer la pauvreté.




Le 21 avril dernier, le Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale publiait son avis sur les cibles d’amélioration du revenu, comme prévu dans la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Ce document énonce quatorze recommandations qui portent non seulement sur l’amélioration des revenus des personnes les plus pauvres au Québec, mais aussi sur l’accès aux services ainsi que sur l’intégration sociale et en emploi de ces personnes.




Jeudi dernier, le 9 avril, s’est tenu le 8e déjeuner-rencontre entre des parlementaires et des personnes en situation de pauvreté. Pourquoi au printemps, alors que ce déjeuner est en lien avec le 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté ? Il avait été impossible de le faire l’automne dernier, avec la dissolution de l’Assemblée nationale et l’annonce des élections. D’où le report en avril.




Le 31 mars 2009 marque un point tournant de la campagne MISSION COLLECTIVE. C’est aujourd’hui que se termine la phase de signature de la pétition et que débute la prochaine étape: exercer, par la force collective ainsi créée, une influence déterminante sur les choix politiques du gouvernement en matière de lutte à la pauvreté.




La fin de la période de signature de la campagne MISSION COLLECTIVE approche. En effet, il reste trois semaines avant le 31 mars. C’est le sprint final!
Avec déjà plus de 70 000 cartons signés, on est en train de dépasser l’objectif de 80 000 fixé en novembre dernier. Génial! Près de 850 lettres d’appui de groupes ont été reçues.




Tel a été le mot d’introduction de Ruth Rose, économiste et militante de longue date, venue faire profiter le Collectif de son expertise, vendredi dernier.
Elle a relevé des similitudes frappantes entre les causes de la Dépression des années 1930 et la crise actuelle : trop de capacité de production, spéculation effrénée, grandes inégalités de revenus.




Du 26 au 30 janvier dernier, c’était la Semaine nationale d’action : réseau de l’éducation. Le but de cette semaine a été atteint puisque plusieurs organisations et personnes du réseau de l’éducation et des mouvements citoyens ont été rejointes et mobilisées. En ce moment, il est difficile d’évaluer le nombre de cartons de pétition supplémentaires qui ont été signés. Toutefois, il est possible de souligner quelques actions qui ont eu lieu.




Du 26 au 30 janvier, le Collectif organise la Semaine nationale d’action: réseau de l’éducation. Le but de cette semaine est de rejoindre et mobiliser différents acteurs, autant des personnes que des organisations, du réseau de l’éducation et des mouvements citoyens, afin qu’ils et elles apportent leur appui à cette campagne.




Il est arrivé pour 18 mois, le 1er janvier 1999, comme agent à la saisie de données dans un projet en pleine ébullition, le Collectif pour une loi sur l’élimination de la pauvreté. Dix ans et une loi plus tard, le Collectif a changé de nom, Claude a changé de poste, mais il est toujours là, témoin de la durée et porteur des mille échos en provenance de partout au Québec.




Pour maintenir le cap, on prépare un hiver très actif : trois semaines thématiques sont prévues, la première dans le réseau de l’éducation dès le 26 janvier, la seconde dans le réseau de la santé à la fin février et la troisième pour la fin de la campagne. Elles permettent d’exploiter un thème et de mobiliser de façon systématique touTEs les acteurs et actrices d’un réseau.




Jeudi prochain, le 4 décembre, bien des politicienNEs en campagne ne pourront pas résister à la tentation d’être vuEs en train de récolter de la nourriture pour les « démuniEs » à l’occasion de la Guignolée des médias. Ce n’est pourtant pas l’action qu’on attend d’eux. La pauvreté au Québec ne sera pas éliminée à coups de guignolées, mais par des politiques publiques en matière de lutte à la pauvreté.




Le 4 novembre dernier, la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, a fait le point sur la situation économique et financière du Québec. À cette occasion, elle a annoncé la pleine indexation annuelle des prestations d’aide sociale pour les personnes «jugées» sans contrainte sévère à l’emploi, stoppant ainsi leur appauvrissement programmé. En effet, entre avril 2003 et juillet 2008, ces personnes ont subi une perte de leur revenu disponible de 4,9% (en dollars constants).




{{« Ça roule tempête! »}}
C’est l’exclamation d’un militant face à l’entrée massive de signatures au Collectif. En effet, depuis quelques semaines, c’est par milliers que les cartons signés reviennent au local du Collectif. Le 6 novembre, on en était à 36 684. Le 11, à l’assemblée du Collectif, on franchissait le cap des {{40 000 cartons}}. Devant cet élan, les membres du Collectif réunis en assemblée au début de la semaine ont décidé de prolonger la campagne de signatures jusqu’au 31 mars.