Des personnes de tous horizons (artistes, chercheur.e.s, personnes à l’aide sociale, personnalités politiques) prendront la parole lors du BBQ de la fin du mois, en opposition à une réforme imminente de l’aide sociale : le projet de loi 70.
BBQ de la fin du mois / Parce que 623 $ ça se coupe pas / Rassemblement contre la réforme à l’aide sociale (PL-70)
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Le 31 mai, c’est le début des sessions intensives au parlement pour faire adopter les lois avant l’été. Ni le ministre Blais, ni le premier ministre Couillard n’ont annoncé vouloir renoncer à l’indécent projet de loi 70.
Risquant d’être adopté dès le début du mois de juin par le gouvernement du Québec, le projet de loi 70 pose une nouvelle menace de couper le chèque d’aide sociale.
Il s’agit d’une autre réforme qui démontre les préjugés des élu.e.s et qui nie les efforts que font déjà, tous les jours, les personnes assistées sociales pour sortir de la pauvreté et améliorer leur situation. Le gouvernement prétend vouloir aider les gens, mais brandit en même temps la menace de couper un chèque si les personnes ne se conforment pas à son plan : c’est totalement incohérent et indécent.
Le projet de loi 70 entend forcer les premiers demandeurs d’aide sociale à accepter et conserver n’importe quel emploi « convenable » ou participer à toutes formations exigées par le ministère sous peine de pénalités importantes. Pourtant, c’est évident : un chèque de 623 $ par mois, ça ne se coupe pas, c’est déjà trop bas.
Ce projet de loi, qui a été décrié par des centaines d’organismes communautaires et dénoncé par la Commission des droits de la personne, est présentement à l’étude à l’Assemblée nationale. Le BBQ de la fin du mois sera l’occasion d’interpeller directement le premier ministre Couillard à qui nous voulons dire : l’aide aux personnes, ça passe d’abord et avant tout par le soutien, l’accompagnement volontaire et par un revenu décent. La coercition a démontré par le passé qu’elle est une approche beaucoup moins efficace pour trouver des solutions de sortie durable de la pauvreté.