Québec, 4 décembre 2014 – Le Collectif pour un Québec sans pauvreté salue les élans de générosité qui se sont multipliés aujourd’hui dans le cadre de La grande guignolée des médias 2014. Toutefois, une redistribution équitable des richesses par la fiscalité lui semble beaucoup plus à même d’assurer la solidarité sociale que le partage de denrées non périssables.
«Loin de nous l’idée de critiquer les groupes en sécurité alimentaire. Leur travail offre un soutien indispensable aux personnes en situation de pauvreté.», a souligné d’emblée le porte-parole du Collectif, M. Serge Petitclerc. Le Collectif ne peut cependant s’empêcher de dénoncer le fait qu‘un nombre croissant de personnes n’ont d’autre choix que de fréquenter les services de derniers recours, et que ce nombre est appelé à croître encore davantage étant donné les politiques d’austérité que le gouvernement du Québec s’obstine à mettre en œuvre.
« On aurait davantage de moyens pour lutter collectivement contre la pauvreté si les gouvernements n’offraient pas des cadeaux, à longueur d’année, aux privilégiés de la société! », s’est exclamé M. Petitclerc. Le Collectif pour un Québec sans pauvreté tient à rappeler que la moyenne des impôts payés par le quintile le plus riche de la population est passée de 26 % en 1997 à 22 % en 2011.
Le Collectif interpelle le gouvernement du Québec afin qu’il intervienne avec force dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités socioéconomiques.
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