Pourquoi demander le retrait du projet de loi 57 sur l’aide sociale ? Quel régime de sécurité de revenu construire plutôt ? Comment avancer dans cette direction à court et à moyen terme ?
Vous trouverez ci-joint une copie en deux fichiers (le document principal et l’annexe) du mémoire envoyé le 15 septembre dernier par le Collectif à la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Ce mémoire substantiel intitulé «Back to the future !» expose l’analyse et la position du Collectif, sur le projet de loi 57 déposé par le gouvernement pour remplacer la loi actuelle sur l’aide sociale.
<doc676|left> Le tout est étayé d’une recherche historique étonnante d’enseignements sur la façon dont les choses étaient débattues en 1969 dans les mois précédant la première loi sur l’aide sociale. On vous invite à aller lire les différentes citations qui émaillent le texte. On a l’impression de recommencer les batailles d’il y a 35 ans. D’où l’importance de faire ce qu’il faut pour ne pas revenir en arrière et pour enclencher plutôt les prochains pas en direction d’un Québec sans pauvreté. Ce qui commence par régler les problèmes de pauvreté et de discrimination qui sont générés par les politiques sociales elles-mêmes, la loi sur l’aide sociale en tête.
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Le mémoire est divisé en cinq chapitres.
_ -Les deux premiers chapitres reprennent, citations historiques à l’appui, les grandes lignes du document d’analyse du Collectif que vous avez possiblement déjà vu, sur ce qu’on doit savoir avant d’aborder le projet de loi 57, et sur l’analyse en sept points du projet de loi.
_ -Le troisième chapitre, qui pourra étoffer vos animations, expose quel serait l’impact du projet de loi pour diverses situations personnelles ou collectives.
_ -Le quatrième chapitre présente et détaille la position du Collectif.
_ -Le cinquième chapitre appelle à revenir au futur meilleur pour lequel nous travaillons ensemble.
_ -Un cahier séparé présente en annexe l’analyse article par article que nous avons diffusée à la fin juin.
Le Collectif a demandé à être entendu dès le début des travaux de la commission le 5 octobre 2004.