Les gouvernements doivent examiner sérieusement ce que coûte la pauvreté sur le plan du temps, des efforts et de l’argent que l’on gaspille en déplaçant simplement les coûts d’un programme à un autre pendant que les gens font la transition de l’assurance-emploi à l’assistance sociale et vice versa, ou sont orientés vers le système des soins de santé ou le système de justice pénale parce qu’ils ont eu à supporter, en tant qu’individus, un fardeau excessif.

Conseil national du bien-être social (CNBES)

Le coût de la pauvreté, 2007

Alors qu’en 1995, il y avait plus de 800 000 personnes prestataires d’assistance sociale, il y en avait un peu plus de 430 000 en novembre 2015. Il s’agit du plus bas niveau des 40 dernières années.

Source: Mireille Lévesque et Pierre Lanctôt (2001), « Chapitre 15 - L’aide sociale », à la p. 341, www.bdso.gouv.qc.ca/docs-ken/multimedia/PB01614FR_Port_soc2001H00F16.pdf ; Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (2015), Rapport statistique sur la clientèle des programmes d’assistance sociale, novembre 2015, p. 1, www.mess.gouv.qc.ca/statistiques/prestataires-assistance-emploi ; Louise Gagné (2015), « Le nombre d’assistés sociaux à son plus bas au Québec », Journal de Montréal, 27 septembre 2015, www.journaldemontreal.com/2015/09/27/jamais-eu-aussi-peu-de-bs